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  • : Le blog de Pierre Collenot, citoyen de Brie-sous-Matha
  • : Réflexions d'un citoyen sur sa commune en Charente-Maritime.
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« La démocratie ne consiste pas à mettre épisodiquement son bulletin dans l’urne, à déléguer les pouvoirs à un ou plusieurs élus, puis se désintéresser, s’abstenir, se taire, pendant cinq ou sept ans. (...) La démocratie n’est efficace que si elle existe partout en tout temps. Le citoyen est un homme qui ne laisse pas aux autres le soin de décider de son sort commun. Il n’y a pas de démocratie si le peuple n’est pas composé de véritables citoyens, agissant constamment en tant que tels. »

Pierre Mendès-France - La république moderne.


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7 septembre 2008 7 07 /09 /septembre /2008 23:24
Le Maire de Brie et moi, nous n'avons apparemment pas la même façon de compter le surcoût imposé aux habitants de la commune en raison du long refus qu'il a opposé au règlement des dépenses scolaires au cours de ces dernières années.
 
Alors, pour en avoir le coeur net, et en application de la loi du 17 juillet 1978 sur la communication aux citoyens des documents publics, j'ai demandé au Maire, le 21 août 2008 la communication des documents suivants :

- copie des factures adressées par les communes de Matha, et par les SIVOS d'Haimps-Sonnac et Macqueville-Ballans-Neuvicq à la commune de Brie, au titre des charges de fonctionnement des écoles publiques, pour les années scolaires allant de 1990-1991 à 2005-2006.

- copie du ou des avis de la Chambre Régionale des Comptes rendus au cours des années 2003 et 2004 concernant le refus de participation de la commune de Brie aux dépenses scolaires.

- copie de l'arrêté du Préfet de Charente-Maritime du 10 décembre 1996, sur ce même sujet

Je pense que ces documents devraient permettre, chiffres en main, d'y voir plus clair sur ce sujet controversé.
 
Conformément à la loi, Mr le Maire de Brie devrait m'avoir communiqué ces documents au plus tard le 26 septembre prochain.
 
Lors d'un des derniers conseils municipaux, j'avais demandé au Maire que le bilan financier de cette affaire soit exposé aux élus. Cette demande est restée sans réponse.
 
Le Maire de Brie, qui a toujours affirmé que sa "résistance scolaire" n'avait rien coûté à la commune, devrait répondre à cette nouvelle demande avec un grand enthousiasme.
 
Encore une affaire à suivre ...
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7 septembre 2008 7 07 /09 /septembre /2008 22:49
Deux requêtes ont été déposées le 29 août 2008 par l'Association "Actions Informations Ecologie en Charente-Maritime" auprès du Tribunal Administratif.

Elles portent sur le refus du maire de constater deux infractions au code de l'urbanisme.

  • La première infraction constatée à Brie est le non-respect du PLU de la commune, dans une zone classée "Espace boisé à conserver", transformée en dépôt de déchets.
  • La seconde infraction constatée à Brie est l'exercice d'une activité d'extraction de matériaux dans des parcelles classées AP dans le PLU (où cette activité est interdite), et où existe une servitude AC1 de protection de monument classé.
Les courriers adressés au Maire sur ces deux sujets sont restés sans réponse.

C'est le refus implicite du Maire de faire usage de son pouvoir de constatation d'infractions en matière d'urbanisme qui est attaqué devant le Tribunal Administratif, et il est demandé au TA de contraindre le maire à faire usage de ce pouvoir.

Ces deux sujets sont présentés dans de nombreuses pages de ce blog.

Affaires à suivre ...
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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 00:17
Epilogue d'une longue histoire : depuis le 4 septembre la commune de Brie est enfin équipée de panneaux routiers réglementaires.

Pendant 18 mois, malgré les remarques faites en conseil municipal, la commune avait connu une situation originale, avec des panneaux non-réglementaires, qui montraient aux automobilistes qu'en entrant dans Brie, ils abordaient un monde différent, avec une signalisation routière probablement unique au monde.
 
Le 24 mars, le blogueur avait adressé un courrier au Maire et à la DDE : cela avait eu pour effet la disparition des panneaux litigieux.
 
Depuis, c'était l'attente d'une nouvelle signalisation.

Elle a été mise en place le 4 septembre 2008.

Tout vient à point à qui sait attendre.

En guise de conclusion, une question : A Brie, avons-nous eu 2 panneaux pour le prix de 3, ou 3 panneaux pour le prix de deux ?


Sur l'historique de cette affaire de panneaux, voir sur le blog :
A Brie-sous-Matha, ne tombez pas dans le panneau !
Panneaux de circulation : lettres adressées à Mr le Maire et à la DDE
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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 20:07
"Une carrière, c'est fantastique, mais on ne peut pas se blottir contre elle la nuit quand on a froid." (Marilyn Monroe)


Le Maire de Brie vient de faire connaître par courrier aux autres Maires et aux Délégués de la Communauté de Communes le récent et grand intérêt qu'il porte au problème des carrières.

- Un intérêt récent : A Brie-sous-Matha, depuis des mois et des années le conseil municipal était inquiet de la mauvaise tournure que prenaient les carrières communales, devenues des décharges innommables. Il avait décidé que ce problème devait être traité avec tout l'intérêt qu'il mérite. Le sujet a fait l'objet de délibérations du conseil municipal. Elles n'ont été suivi d'aucune action : un sujet probablement considéré par le Maire comme sans intérêt pour la commune de Brie, malgré les décisions du Conseil Municipal.


- Un grand intérêt : Mr. le Maire agite la question de carrières communales. Comme un train peut en cacher un autre, une carrière communale peut en cacher une autre, privée !

Car Mr le Maire de Brie exploite et fait exploiter, en toute illégalité, sur des terrains qui lui appartiennent, Chemin de la Groie, à Brie-sous-Matha, des carrières privées "sauvages". Une exploitation qui connaît une certaine continuité, puisqu'elle existe au moins depuis l'année 2002, sur deux parcelles contigües, successivement.
 
Mr le Maire, qui ne manque pas d'humour, a même fait figurer sa première carrière "sauvage" sur le P.L.U. de la commune.
 
La première des deux carrières a été comblée en 2007. Elle a été pendant des mois le dépotoir de tous les produits que chacun peut connaître et redouter de savoir dans le sol, à proximité des habitations et des puits de la commune.
 
La mise au grand jour de cette situation, sur ce blog, et la plainte déposée en justice à ce propos, expliquent probablement le courrier que le Maire de Brie a adressé le 8 août dernier aux maires et aux délégués de la CDC.
 
Je suis persuadé que les Maires et les délégués de la Communauté de Communes du Pays de Matha ne seront pas dupes de l'intérêt tout nouveau que le Maire de Brie manifeste sur un sujet qu'il avait choisi délibérément d'ignorer, depuis longtemps, malgré les demandes de son Conseil Municipal.

Voir sur ce blog, à propos des carrières, les articles :

Les décharges sauvages de Brie-sous-Matha

Brie-sous-Matha : les questions que les habitants posent à leur municipalité
Brie-sous-Matha : trois décharges empoisonnantes - l'Hebdo de Charente-Maritime
L'Hebdo de Charente-Maritime - 7 mai 2008 : Décharges sauvages à Brie-sous-Matha
Carrières sauvages : une tentative d'intimidation envers les habitants de la commune
Conseil municipal de Brie : un festival de décisions non appliquées
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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 09:48
Statistiques fournies par Over-blog, à la date du 1er septembre 2008



A la date du 1er septembre 2008, le blog "Briellois" existe depuis 238 jours.

En moyenne depuis sa création,

- il a reçu 38 visites par jour.

- les visiteurs ont parcouru 110 pages par jour

- soit 2,85 pages lues par visiteur.



Merci pour l'intérêt que vous portez au blog "Briellois".

Il est un encouragement à la liberté d'expression.

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29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 09:13
Dans l'Hebdo de Charente-Maritime du 28 août 2008

Les trois décharges qui existent sur la commune sont un sujet de discorde au sein du conseil municipal. Qui se veut pourtant laïc, démocratique et républicain...
Pierre GIRARD.
 
Il faut remonter au mois d'avril dernier pour comprendre ce qui se passe au sein du conseil municipal.
 
Alerté par Pierre Collenot, conseiller municipal, aux environs du 15 mars 2008, Patrick Picaud, président de l'association Actions Informations Ecologie (AIE 17), avait adressé au maire, Bernard Goursaud, le 3 avril dernier, une lettre restée sans réponse. Il s'était donc déplacé en personne le mardi 29 avril pour consulter le Plu et constater l'état de la décharge de La Rente. Le maire ayant alors fait opposition à sa visite, Patrick Picaud est revenu le mercredi 30 avril pour faire visiter les trois décharges à deux représentants de SOS Rivières & Environnement.
 
L'affaire de ces décharges sauvages, contraires au Code de l'environnement, ne devait pas en rester là. Et semer le trouble, voire la division, au sein du conseil municipal. Le 22 juillet dernier, un débat houleux a eu lieu entre la majorité du conseil et Pierre Collenot qui avait alerté la préfecture de l'existence desdites décharges. Ce dernier a expliqué « qu'il veut que le maire fasse respecter les lois et règlements, quels qu'ils soient. L'interdiction de décharges sauvages pour y déposer déchets, gravats, branchages ou de faire brûler à l'air des déchets végétaux fait partie de la responsabilité d'un maire », a-t-il déclaré.
 
Devant la situation de blocage, le maire a proposé de voter une délibération de carence, la mise en place d'un comité consultatif des services publics prévu au Code des collectivités territoriales pouvant être formé ultérieurement. Le conseil a accepté par 10 voix pour et une abstention. Mais l'affaire n'en est pas restée là puisque le maire a même avancé une démission unanime du conseil qui ne voulait plus siéger avec Pierre Collenot. Ce qui n'est pas conforme à la loi, puisque ce dernier a été élu démocratiquement. Et qu'il n'existe pas de démission collective, mais des démissions individuelles, droit dont chacun des conseillers peut user s'il le désire.
 
Toujours est-il que le problème de ces décharges "sauvages" a été évoqué dès 2001, sans qu'aucune suite n'ait été donnée. Comme quoi des décharges, "sauvages" ou "apprivoisées" peuvent empoisonner l'atmosphère d'un conseil municipal et l'atmosphère de la campagne saintongeaise.
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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 13:34
A Brie-sous-Matha, la loi est-elle la même pour tous ?

Quelques questions :
  • Le conseil municipal a-t-il été consulté sur l'utilisation privée de bâtiment public ?
  • Quelle convention d'utilisation privée de bâtiment public existe-t-elle à Brie-sous-Matha ?
  • Quelles redevances perçoit la commune en contrepartie de l'utilisation privée de bâtiment public ?
Source du texte ci-dessous : Site du Ministère de l'Intérieur

Titre II : L'utilisation du domaine public


« Art. L. 2121-1 du CG3P - Les biens du domaine public sont utilisés conformément à leur affectation à l'utilité publique. Aucun droit d'aucune nature ne peut être consenti s'il fait obstacle au respect de cette affectation. »

L'utilisation du domaine public peut être commune, c'est à dire collective, ou privative. En effet, par définition, le domaine public doit bénéficier à l'ensemble des citoyens dans les mêmes conditions (circulation des piétons et des automobilistes sur la voie publique, navigation sur les cours d'eau...). Toutefois, certaines dépendances du domaine public peuvent être soustraites à cet usage commun au profit d'un particulier déterminé (terrasses de café, kiosque à journaux, canalisations d'eau ou de gaz...).
 
- L'utilisation commune du domaine public

L'usage commun du domaine public est anonyme et impersonnel et bénéficie à des administrés qui ne sont pas juridiquement individualisés et qui sont dotés de la qualité d'usager commun par le seul fait qu'ils utilisent le domaine public. Cet usage ne peut être que temporaire et doit être conforme à la destination particulière de la dépendance domaniale considérée et compatible avec son affectation. En conclusion, cette utilisation est en principe libre, gratuit et égal pour tous.
 
- L'utilisation privative du domaine public
 
L'usage privatif du domaine public est personnel. Il suppose l'octroi d'un titre d'occupation délivré par le propriétaire ou le gestionnaire de la dépendance domaniale occupée. Ce titre confère à son titulaire un droit exclusif (il est seul à pouvoir utiliser l'emplacement qui lui a été réservé sur le domaine public) et permanent. En effet, bien que les autorisations d'occupation du domaine public soient délivrées à titre précaire et révocable, l'usager privatif peut occuper l'emplacement qui lui a été attribué jusqu'à la fin la révocation de son titre. Enfin, l'occupation privative est soumise au paiement d'une redevance, en contrepartie des avantages spéciaux consentis à l'occupant.
 
Les autorisations d'occupation du domaine public peuvent revêtir différentes formes. Parmi les autorisations dites « classiques », telles que les autorisations d'occupation temporaire (AOT), on distingue également les permis de stationnement et les permissions de voirie, qui sont le plus généralement octroyées pour l'occupation des dépendances du domaine public routier.

Le permis de stationnement est une occupation du domaine public sans emprise au sol, qui ne modifie pas l'assiette du domaine public (ex : terrasses de café installées sur les trottoirs, emplacements réservés aux taxis, point d'arrêt des véhicules de transport en commun, présentoirs de journaux...).
 
La permission de voirie est une occupation du domaine public avec une emprise au sol, qui implique l'exécution de travaux ayant pour conséquence de modifier l'assiette du domaine public (établissement de canalisations dans le sol, installation de mobiliers urbains...).

Le régime juridique de l'occupation privative du domaine public

En règle générale, l'occupation du domaine public par une personne privée est conditionnée par l'obtention d'une autorisation délivrée par le propriétaire ou le gestionnaire de la dépendance domaniale occupée. Cette autorisation est délivrée à titre temporaire, précaire et révocable.
 
Depuis l'entrée en vigueur du code général de la propriété des personnes publiques, les personnes publiques peuvent, en parallèle de la délivrance des autorisations d'occupation du domaine public, établir sur ce domaine des servitudes par voie conventionnelle.

Toute occupation privative du domaine public est soumise au paiement d'une redevance.

A. Les règles générales d'occupation

a) Les principes généraux

« Art. L. 2122-1 du CG3P - Nul ne peut, sans disposer d'un titre l'y habilitant, occuper une dépendance du domaine public d'une personne publique mentionnée à l'article L. 1 ou l'utiliser dans des limites dépassant le droit d'usage qui appartient à tous.
« Art. L. 2122-2 du CG3P - L'occupation ou l'utilisation du domaine public ne peut être que temporaire.
« Art. L. 2122-3 du CG3P - L'autorisation mentionnée à l'article L. 2122-1 présente un caractère précaire et révocable. »
 
Les articles L.2122-1 et suivants du code général de la propriété des personnes publiques prévoient que nul ne peut occuper une dépendance du domaine public sans disposer d'un titre l'y autorisant, ni utiliser ce domaine en dépassant les limites du droit d'usage qui appartient à tous.
 
Il convient de rappeler que le droit d'usage commun du domaine public doit être conforme à la destination particulière de la dépendance domaniale considérée et compatible avec son affectation et ce que le public est en droit d'y exercer (CE, 3 mai 1963, Min Equipement c/ commune de Saint-Brevin-les-Pins ; CE, 28 avril 2004, Association pour le respect du site du Mont-blanc ; CE, 30 septembre 2005, Monsieur Henri X).
 
Ainsi, à titre d'exemple, les autorisations d'occupation temporaire du domaine public délivrées par les maires ne doivent pas empêcher l'utilisation des voies publiques par les usagers (CE, 17 décembre 1975, Foucaud).
 
En outre, la gestion du domaine public et donc la délivrance des autorisations d'occupation temporaire du domaine public, doit se concilier avec le principe constitutionnel de liberté du commerce et de l'industrie. Cette obligation a été rappelée par le Conseil d'Etat dans son arrêt du 24 mars 1999, « Société EDA ».

Cette occupation ou cette utilisation privative du domaine public doit être :

- temporaire : l'autorisation d'occupation doit toujours être délivrée pour une durée déterminée et n'est généralement pas renouvelée tacitement. L'occupant ne peut se prévaloir d'un droit à renouvellement de l'autorisation qui lui avait été délivrée, (CE, 17 décembre 1975, Société Letourneur Frères ; CE, 19 janvier 1998, Noblet ; CE, 19 novembre 2004, SCI BARRIA ; CE, 23 mars 2005, Société SAN LUIS) ;
 
- précaire et révocable : l'autorisation d'occupation peut toujours être révoquée, le plus souvent pour des motifs d'intérêt général, quelque soit la durée d'occupation qui a été fixée initialement, sans que la personne publique soit contrainte de verser des indemnités au profit du permissionnaire évincé (CE, 24 novembre 1993, Société anonyme atlantique bâtiments constructions ; CE, 29 mars 2000, M. Jean-Louis ISAS ; CE, 23 avril 2001, Syndicat Intercommunal pour l'assainissement de la vallée de la Bièvre).
 
Enfin, les autorisations d'occupation temporaire du domaine public sont délivrées à titre strictement personnel et ne sont pas transmissibles à des tiers (CE, 17juillet 1998, Voliotis ; CE, 6 novembre 1998, Association amicale des bouquinistes des quais de Paris).

b) Les servitudes
 
« Art. L. 2122-4 du CG3P - Des servitudes établies par conventions passées entre les propriétaires, conformément à l'article 639 du code civil10, peuvent grever des biens des personnes publiques mentionnées à l'article L. 1, qui relèvent du domaine public, dans la mesure où leur existence est compatible avec l'affectation de ceux de ces biens sur lesquels ces servitudes s'exercent. »

...
 
c) Les dispositions financières : le régime des redevances
 
Les articles L.2125-1 et suivants du code général de la propriété des personnes publiques codifient la jurisprudence et indiquent que l'occupation ou l'utilisation du domaine public donne lieu au paiement d'une redevance, sous réserve des exceptions prévues par la loi, notamment lorsque l'occupation de ce domaine est la condition naturelle et forcée de l'exécution de travaux ou lorsque cette occupation contribue directement à assurer la conservation du domaine.
 
Ces redevances sont calculées et recouvrées en application des articles L.2125-3 à L.2125-5 et L.2321-1 à L.2323-14 du code général de la propriété des personnes publiques.
 
§ Le régime juridique de droit commun et dispositions dérogatoires
 
« Art. L. 2125-1 du CG3P - Toute occupation ou utilisation du domaine public d'une personne publique mentionnée à l'article L. 1 donne lieu au paiement d'une redevance.
Par dérogation aux dispositions de l'alinéa précédent, l'autorisation d'occupation ou d'utilisation du domaine public peut être délivrée gratuitement :
1° Soit lorsque l'occupation ou l'utilisation est la condition naturelle et forcée de l'exécution de travaux ou de la présence d'un ouvrage, intéressant un service public qui bénéficie gratuitement à tous ;
2° Soit lorsque l'occupation ou l'utilisation contribue directement à assurer la conservation du domaine public lui-même.
L'autorisation d'occupation ou d'utilisation du domaine public peut également être délivrée gratuitement lorsque cette occupation ou cette utilisation ne présente pas un objet commercial pour le bénéficiaire de l'autorisation. L'organe délibérant de la collectivité concernée détermine les conditions dans lesquelles il est fait application du présent alinéa
.
 
En contrepartie de l'occupation privative de leur domaine public, les personnes publiques perçoivent des redevances domaniales. En effet, cette occupation privative est subordonnée à une autorisation préalable et à une compensation financière, dont le caractère onéreux procède d'un souci de bonne gestion patrimoniale, mais également du fait que cette occupation porte atteinte au droit d'accès de tous les usagers au domaine.
 
La redevance constitue en fait la contrepartie des avantages individuels conférés au bénéficiaire de l'autorisation d'occupation (CE, 10février 1978, Ministre de l'économie et des Finances c/ Scudier).
 
L'occupation privative du domaine public des collectivités territoriales est donc soumise à un principe général de non-gratuité (CE, 11 février 1998, Ville de Paris c/Association pour la défense des droits des artistes peintres sur la place de Tertre ; CAA de Marseille, 6 décembre 2004, commune de Nice).

Toutefois, d'une manière générale, la gratuité se conçoit, lorsque l'occupation est la condition naturelle est forcée de l'exécution de travaux intéressant un service public qui bénéficie gratuitement à tous (sécurité et salubrité publique) et lorsque l'occupation contribue à assurer la conservation du domaine public lui-même (canalisations d'égouts, d'eaux pluviales ou ménagères...).

Par ailleurs, l'article L.2125-2 du CG3P (issu de l'article L.34 du code du domaine de l'Etat) prévoit une exonération pour les communes qui gèrent elles-mêmes leur service d'eau potable, s'agissant des redevances qu'elles devraient acquitter en raison de l'occupation du domaine public d'autres collectivités publiques par leurs canalisations ou réservoirs. Il convient de noter que cette disposition a fait l'objet de deux modifications : désormais, elle concerne également les services d'assainissement et son champ d'application est étendu au profit des groupements de communes.
 
§ Les modalités de calcul du montant des redevances

« Art. L. 2125-3 du CG3P - La redevance due pour l'occupation ou l'utilisation du domaine public tient compte des avantages de toute nature procurés au titulaire de l'autorisation. »
Sauf texte législatif spécifique, il appartient à l'autorité chargée de la gestion du domaine public de définir, selon les règles de droit commun, les modalités de la redevance d'usage du domaine public.
Pour les collectivités territoriales, cette compétence est en principe reconnue à l'organe délibérant (CE, 30juin 1939, Commune de Granville ; CE, 27juillet 1984, Commune de la Teste du Buch).
 
A l'origine, la jurisprudence prévoyait que la redevance, à l'instar d'un loyer, devait être uniquement proportionnelle à la surface occupée.
 
Or, le Conseil d'Etat, dans son arrêt du 12 décembre 1923, Peysson, a considéré « qu'il appartenait au conseil municipal, sous l'autorité du préfet, de fixer le tarif de ces redevances, ainsi qu'il l'a fait et tenant compte, par des dispositions ayant un caractère général, du mode d'usage et de la situation des emplacements occupés, ainsi que de la nature des commerces exercés ».


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8 août 2008 5 08 /08 /août /2008 10:31
Le 1er août 2008, le journal Sud-Ouest a publié l'article ci-contre, à propos du conseil municipal de Brie-sous-Matha.

Les commentaires du blogueur


Les faits : Dans un compte-rendu de Conseil Municipal diffusé à la presse avant que les conseillers municipaux en aient eu connaissance et l'aient validé, le Maire de Brie me met en cause parce que j'ai dénoncé publiquement l'utilisation qui est faite de carrières situées dans la commune.

Ces carrières, dont deux sont communales et une appartient au Maire, se sont transformées au fil des années en décharges sauvages et sont devenues le réceptacle de produits polluants, vieux pneus, huiles de vidange, amiante-ciment et autres produits indésirables et nocifs. Cette situation n'est pas acceptable et mérite, dans l'intérêt collectif, d'être dénoncée. Comme un Conseiller municipal qui se sent concerné par ce problème, je la dénonce, en me faisant aider par des associations compétentes dans ce domaine.

Le sujet n'est pas nouveau à Brie : le conseil municipal avait, dans le passé, émis plusieurs fois le souhait de voir cette situation cesser, mais ses décisions n'ont jamais été mises en application.

Blocage : qui bloque ? Au dernier conseil municipal, le Maire a utilisé sa majorité pour faire élire une commission d'appels d'offres composée de membres qui lui conviennent. Pourquoi ne procède-t-il pas de la même manière pour les autres commissions ? Le blocage qu'il entretient pour des raisons purement médiatiques n'aurait jamais existé.

Consultation des documents administratifs : Depuis les élections municipales, le Maire m'avait interdit toute consultation des documents publics de la commune. Devant cette situation illégale, destinée à entraver mon action d'élu, j'ai demandé l'intervention de la CADA (commission d'accès aux documents administratifs). Ce recours a permis un retour partiel à la légalité, mes demandes de communication de documents restant à ce jour sans réponse.

Tribunal : Pour être plus complet au sujet de ce feuilleton judiciaire, le Maire, malgré l'avis contraire de son conseil municipal, avait essayé, par voie de référé, de faire fermer ce blog dans lequel je commente la situation de la commune de Brie-sous-Matha. Le tribunal a jugé que la commune n'était pas concernée ; quant à Mr. Goursaud, il a été débouté de toutes ses demandes. Monsieur le Maire préfère - avec l'aide de l'argent public - les débats de prétoire aux débats démocratiques dans sa commune. Dommage.

En prenant en compte les avis de tous, y compris les avis qui sont critiques, et en acceptant les débats qui respectent toutes les opinions, notre commune, dont la situation générale (finances, environnement ...) mérite l'effort de tous, ne pourra que mieux se porter. C'est l'objet de mon engagement.

Une autre réaction publique à cet article du journal Sud-Ouest

Sud-Ouest du 07/08/2008



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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 23:25
La mise en ligne par le Ministère des Finances des comptes 2007 des communes a été faite récemment.
 
Tous les chiffres 2001-2007 sont disponibles à cette adresse

C'est de nouveau la possibilité pour chacun de se faire une idée plus exacte sur la situation réelle de la commune.

Toutes les valeurs sont en euros par habitant. La colonne de droite des tableaux donne la moyenne de la strate, c'est à dire, dans le cas de Brie-sous-Matha, la moyenne des communes de France ayant moins de 250 habitants.

La situation financière n'était pas bonne à fin 2006. Elle ne s'est pas améliorée en 2007, comme le montrent les tableaux ci-dessous.

Les deux derniers tableaux présentent les indicateurs habituellement utilisés par l'administration pour évaluer la santé financière des communes, avec la situation de la commune de Brie-sous-Matha pour chacun de ces indicateurs (année 2007 et historique 2001-2007).

Comme dit la chanson :
Tout va très bien, Madame la Marquise,

Tout va très bien, tout va très bien.

Source : Ministère des Finances
Les charges de fonctionnement sont excessivement élevées, le résultat comptable est calamiteux.
Tout va très bien, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.

Source : Ministère des Finances
Les impôts locaux ponctionnent lourdement les habitants, les charges financières sont excessives et la commune vit au-dessus de ses moyens.
Tout va très bien, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.

Source : Ministère des Finances
La commune a des difficultés pour investir.
Tout va très bien, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.

Source : Ministère des Finances
Les impôts locaux sont deux fois plus élevés à Brie que dans les communes de France de moins de 250 habitants. La capacité d'auto-financement est très faible. L'encours de la dette est près de 4 fois supérieur à la moyenne des communes comparables.
Tout va très bien, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.


Sur les 4 indicateurs qui servent de repère, 2 sont nettement dans le rouge en 2007.
Tout va très bien, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.


C'est une situation qui connait malheureusement une grande continuité.
Tout va très bien, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.
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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 22:44
Monsieur le Maire de Brie, auteur, compositeur et interprète, a créé le nouveau tube de l'été.

Il l'a longuement présenté, en avant-première, lors du Conseil Municipal du mardi 22 juillet, en expliquant qu'il avait enfin découvert la cause de tous les problèmes de la commune. La méthode, comme chacun le sait bien, n'est pas nouvelle. Et c'est tellement plus facile de désigner un bouc émissaire que de s'attaquer courageusement aux vrais problèmes de la commune.
 
Ce tube de l'été fera-t-il un tabac au hit-parade local ?

Titre : C'est la faute à Collenot ...

1er couplet :

La commune n'entretient plus ses chemins ...
C'est la faute à Collenot.
Les gîtes communaux n'affichent pas complet ...
C'est la faute à Collenot.

2ème couplet :

Les vieux pneus brûlent dans la carrière ....
C'est la faute à Collenot.
La DRIRE dit que ça ne la fait pas rire
C'est la faute à Collenot.

3ème couplet :

Les règles d'urbanisme vont à vau-l'eau
C'est la faute à Collenot.
La DDE dit hola hola tout beau
C'est la faute à Collenot.

4ème couplet :

L'été deux mille huit est pourri ...
C'est la faute à Collenot.
Année d'élections, année de rien !
C'est la faute à Collenot.

Et pendant que le Maire de Brie chante son nouveau tube, le Ministère des Finances a mis en ligne les comptes 2007 des communes. Et là, c'est une toute autre chanson !
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