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  • : Le blog de Pierre Collenot, citoyen de Brie-sous-Matha
  • : Réflexions d'un citoyen sur sa commune en Charente-Maritime.
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« La démocratie ne consiste pas à mettre épisodiquement son bulletin dans l’urne, à déléguer les pouvoirs à un ou plusieurs élus, puis se désintéresser, s’abstenir, se taire, pendant cinq ou sept ans. (...) La démocratie n’est efficace que si elle existe partout en tout temps. Le citoyen est un homme qui ne laisse pas aux autres le soin de décider de son sort commun. Il n’y a pas de démocratie si le peuple n’est pas composé de véritables citoyens, agissant constamment en tant que tels. »

Pierre Mendès-France - La république moderne.


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30 avril 2008 3 30 /04 /avril /2008 13:29
Sur cette page seront recensées, au fur et à mesure de leur découverte dans les compte rendus, toutes les décisions prises par le Conseil Municipal de Brie-sous-Matha, et non suivies d'effet, non appliquées, ou appliquées autrement.

Le texte en italique est extrait des compte rendus des conseils municipaux

Si vous connaissez d'autres décisions du Conseil Municipal non suivies d'effet, signalez-les moi, pour compléter cette page



6 juillet 2007 : Ecole de Sonnac et de Matha. Les montants seront prévus en dépenses au budget 2007 et le montant sera versé dans un délai d'un mois.

La dette scolaire de Brie a été partiellement règlée le 28 décembre 2007, après deux rapports de la Chambre Régionale des Comptes (octobre et décembre) et mise en demeure de payer faite par le préfet


2 octobre 2007 : Carrière de la Rente. J-L T. a fait la proposition d'installer une barrière et de la fermer à clé, compte tenu du non respect du lieu. Une clé sera fournie à chaque conseiller municipal qui aura la responsabilité de gérer le passage des personnes concernées. Il en est de même pour le dépôt de pierres situé en Berlaigne.

Disposition non mise en oeuvre.


2 octobre 2007 : Participation aux dépenses de l'école de Matha et du SIVOS de Sonnac et de Matha. Le Conseil décide à l'unanimité le paiement des participations dues à l'école de Matha et au SIVOS de Sonnac et autorise Monsieur le Maire à effectuer toutes les démarches nécessires à l'aboutissement et au règlement de ce dossier.

La dette scolaire de Brie a été partiellement règlée le 28 décembre 2007, après deux rapports de la Chambre Régionale des Comptes (octobre et décembre) et mise en demeure de payer faite par le préfet.


à suivre
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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 11:48
Episode n°1 : Madame Goursaud me demande d'être candidat

Le 24 janvier 2008, Madame Catherine Goursaud écrit dans les commentaires du blog "Briellois"

ALORS ! COURAGE  ! (il en faut parfois , autre que virtuel ,courage, AUX URNES CITOYEN COLLENOT !
Catherine OLIVRE, épouse  de Bernard GOURSAUD.


Cette demande de Catherine GOURSAUD m'a réellement décidé à être candidat, à un moment où cette idée ne m'avait pas encore effleuré l'esprit. J'ai senti dans sa phrase une attente partagée par de nombreux Briellois. Je n'ai pas voulu décevoir un souhait exprimé avec autant de conviction, et je me suis dit  "Aux urnes, citoyen Collenot !"


Episode n°2 : Elu au deuxième tour, grâce à la tactique du Maire

Tout le monde sait à Brie que c'est Monsieur le Maire qui m'a fait élire au deuxième tour, pour deux raisons bien connues :
  • il n'a pas voulu décevoir son épouse qui avait demandé le 24 janvier que je sois candidat
  • il a soutenu deux candidates contre moi, en sachant que c'était la seule solution pour que je sois élu

On peut dire qu'au cours de cette campagne électorale, la famille Goursaud a vraiment tout fait pour me faire élire au Conseil Municipal de Brie.


Episode n°3 : le 8 avril, les habitants de Brie demandent la démission du Maire

Monsieur le Maire raconte complaisamment, dans le compte-rendu du Conseil Municipal du mardi 8 avril, qu'au cours du show public qu'il avait organisé après la séance sur le budget, son épouse a demandé ma démission du conseil municipal.
 
La réalité n'est pas celle qu'il décrit :

Lorsque des gens dans la salle se sont levés pour approuver sa demande, j'ai pensé que Madame Goursaud avait dû oublier dans quelles circonstances j'avais été élu, grâce à elle et à son mari

Et j'ai compris que les gens qui s'étaient levés demandaient en réalité la démission du Maire (et tout simplement qu'il tienne ses promesses à ce sujet), un maire qui avait tout fait pour faire élire un conseiller municipal aussi ingrat envers lui.
 
Je ne suis pas le seul, dans la salle, a avoir compris cela.
 
Ce n'est pas du tout ce qu'il raconte, dans le compte-rendu du conseil du 8 avril 2008 : sur ce sujet et sur de nombreux autres points de l'ordre du jour, je me demande même si le Maire et moi nous assistions au même Conseil Municipal, ce jour-là !

Je reviendrai un peu plus tard sur d'autres aspects de cet étrange compte-rendu.
 
A suivre
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26 avril 2008 6 26 /04 /avril /2008 21:12
Le "petit Père Queuille", qui fut trois fois premier ministre (11/09/1948-05/10/1949, 02/07-04/07/1950, 10/03-10/07/1951), a écrit deux maximes qui semblent avoir été taillées sur mesure pour décrire les méthodes de gestion municipale du Maire de Brie :

La politique, ça ne consiste pas à résoudre les problèmes, ça consiste à faire taire ceux qui les posent.

Il n'y a pas de problème, si compliqué soit-il, que l'absence de solution ne finisse par règler.



Ces deux maximes du "Père Queuille" ont été citées par Jean-Louis Ezine, le vendredi 25 avril 2008, dans sa chronique sur France Culture à 12 h 50

Je vous conseille d'écouter cette chronique, qui semble avoir été écrite par un éditorialiste de retour d'un séjour à Brie.
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17 avril 2008 4 17 /04 /avril /2008 08:22
16 avril 2008 - C'était le jour d'un vote attendu : celui de la présidence de la Communauté de Communes du Pays de Matha, à la suite du renouvellement des conseils municipaux et des délégués communautaires désignés par ces conseils.
 
Pour mémoire, la délégation de Brie-sous-Matha est composée du Maire et de deux de ses fidèles.
 
James Rouger, maire de Mons (PS), président sortant, a été réélu avec 37 voix contre 25 à Patrick Xicluna (UMP), conseiller municipal de Matha.
 
Du même coup, les ambitions de notre Maire, qui espérait décrocher une vice-présidence, ou une place dans le bureau, en récompense du soutien qu'il a apporté à la droite lors des récentes élections cantonales, se sont évanouies en fumée.

Lorsqu'il s'est présenté comme candidat au bureau de la CDC, même ceux qu'il croit être ses amis politiques du moment l'ont lâché. Il n'a recueilli qu'une partie de leurs voix, et sa candidature a été rejetée par l'assemblée.
 
Mais, en dehors de cet aspect politique, qui ne touche pas directement la commune, mais seulement l'image du Maire, ce qui frappait le plus, au cours de cette réunion,  c'est l'isolement des délégués communautaires de Brie dans cette assemblée.

Les relations entre les délégués sont plutôt cordiales et amicales, nonobstant les choix politiques de chacun. Les délégués de Brie sont mis à l'écart.

C'est le résultat navrant du comportement du Maire à leur égard. Il lui est notamment reproché par beaucoup de ses collègues :

  • son dénigrement des autres maires,
  • son dénigrement de l'institution de la CDC,
  • son action négative au sein des instances communautaires,
  • ses volte-face (mot invariable, même au pluriel) politiques qui lui ont fait perdre sa crédibilité,
  • son comportement inadmissible au sujet de la dette scolaire de Brie,
  • ses diverses manoeuvres et son mépris.

Un isolement qui constitue un préjudice supplémentaire pour la commune.
 
Au cours des différents votes de la réunion, Jean-Jacques Labrousse, conseiller municipal de la commune, écarté par le Maire de toute délégation à la Communauté de Communes, et donc inéligible, a recueilli plusieurs voix lors des différents votes de la soirée. Des délégués communautaires ont ainsi voulu rendre hommage au travail accompli par lui au sein de la CDC au cours du mandat qui vient de s'achever.
 
Le Maire de Brie aura-t-il perçu la signification symbolique et forte de ce geste ?

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16 avril 2008 3 16 /04 /avril /2008 01:22
Voulant connaître les sujets traités au cours des années précédentes par le conseil municipal, et leur état d'avancement, j'ai demandé en Mairie de consulter le Registre des délibérations du Conseil Municipal.
 
C'est probablement le document public le plus éclairant sur la vie d'un conseil municipal.
 
A mon très grand étonnement, cette consultation m'a été refusée par le personnel de la Mairie, au prétexte que le Maire exige maintenant que toute consultation de documents publics en Mairie soit précédée d'une demande écrite !

Monsieur le Maire ne connaît pas la loi, ou s'il la connait, il fait semblant de l'ignorer.

Et il ne sait pas que, le 4 août 1789, les privilèges seigneuriaux ont été abolis. On n'aura pas coupé autant de têtes pour qu'ils renaissent aujourd'hui entre les mains d'un Maire !

Aurait-il des choses à cacher dans ce registre qu'il ne veut pas montrer à ses conseillers municipaux ?

En agissant ainsi, il entrave le fonctionnement du Conseil Municipal.
Il est vrai qu'il ne lui accorde que peu de considération.
 
Comment dit-il ? : "la Mairie est le dernier service public de proximité".
Il voudrait démontrer que la Mairie de Brie a maintenant fini de jouer ce rôle, il ne s'y prendrait pas autrement.
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12 avril 2008 6 12 /04 /avril /2008 23:54
Conseil Municipal du 11 avril 2008

L'ordre du jour de cette réunion comportait le sujet suivant :

Compte-rendu de la décision du Tribunal en date du 25 mars 2008 à l'encontre de Monsieur Collenot, décision à prendre concernant l'appel de ce jugement et intenter une action en diffamation devant le tribunal correctionnel.


Description du processus de consultation du Conseil Municipal, ce 11 avril

-1- Mr le Maire a lu de larges extraits du courrier de son avocat qui lui explique les arguments à développer pour faire appel du jugement du Tribunal de Grande Instance (qui a jugé la requête de la commune irrecevable et a débouté Mr Goursaud de toutes ses demandes).

-2- Mr le Maire, sans distribuer le texte de la décision du Tribunal, en lit quelques extraits, en choisissant uniquement ceux dont il pense qu'ils lui sont favorables. Il dit que le reste ne présente pas d'intérêt.
 
-3- Mr le Maire explique qu'il veut
        a - que la commune fasse appel de ce jugement
        b - que la commune intente également une action devant le tribunal correctionnel pour diffamation

Il ne précise à aucun moment en quoi consiste exactement la diffamation qu'il veut faire condamner. Il m'aurait semblé normal qu'il indique à son conseil quels étaient les termes du blog qu'il jugeait diffamatoires envers la commune, et pourquoi il pense qu'il le sont. Ceci aurait un élément utile pour éclairer le conseil sur les motifs de sa demande.

Il demande au conseil de voter l'approbation de cette démarche.

J'ai expliqué au conseil que, à la différence du maire, étant moi aussi à la fois juge et partie, je ne prendrai pas part au débat.

-4- Le vote a lieu, le Maire et moi-même nous étant retirés

-5- Résultat du vote : 6 voix en faveur de la demande du maire, et 3 voix contre.

Questions à propos d'une prise de décision

C'est peut-être parce que je suis un nouvel élu, mais il est pour moi difficile de comprendre comment un conseil municipal peut accepter de voter sur une telle question sans que, au minimum, l'intégralité du texte du jugement lui ait été lu en séance, et que les motifs exacts de la procédure envisagée soient expliqués, avant de procéder au vote.

Peut-être les prochaines séances du conseil me permettront-elles de comprendre
    - pourquoi les prises de décision se font ainsi au conseil municipal de Brie
    - ce que pense le Maire de l'intérêt que peut présenter pour la commune un conseil municipal réellement et complètement informé avant une prise de décision.

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4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 12:00
MINUTE N° 2008/92
NATURE DE L'AFFAIRE : 64B
ORDONNANCE DU 25 Mars 2008
DOSSIER N° 08/00453
AFFAIRE : COMMUNE DE BRIE SOUS MATHA, Bernard GOURSAUD C/ Jean-Pierre COLLENOT
 
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE SAINTES
ORDONNANCE DE REFERE
 

LE JUGE DES REFERES : Madame JEANPIERRE-CLEVA, Présidente
GREFFIER : Madame SOUMAGNAC, Greffier
 
PARTIES

DEMANDEURS

COMMUNE DE BRIE SOUS MATHA,
domiciliée en sa mairie située Allée Marianne - 17160 BRIE SOUS MATHA, agissant par l'intermédiaire de son Maire en exercice, M. GOURSAUD
représentée par SCP VAUVILLE-SAINTE MARIE PRICOT, avocats au barreau de SAINTES,

Monsieur Bernard GOURSAUD
né le 13 Mai 1947 à BRIE SOUS MATHA (17160), demeurant 17, rue du Chail -17160 BRIE SOUS MATHA
représenté par SCP VAUVILLE-SAINTE MARIE PRICOT, avocats au barreau de SAINTES,

DEFENDEUR

Monsieur Jean-Pierre COLLENOT,
demeurant 1 Grand Rue - 17160 BRIE SOUS MATHA
représenté par Me LACAZE, avocat au barreau de SAINTES,

Débats tenus à l'audience du : 11 Mars 2008
Date de délibéré indiquée par le Président : 25 Mars 2008
Ordonnance rendue à l'audience du 25 Mars 2008


Par assignation en référé délivrée le 29 février 2008, la Commune de BRIE SOUS MATHA et M. Bernard GOURSAUD demandent à ce que M. Jean-Pierre COLLENOT soit condamné, sous astreinte de 100 euros par jour de retard, à retirer du blog qu'il a ouvert sur un site internet sous le titre "Briellois un blog citoyen à Brie Sous Matha (17)", les passages relatifs aux gros travaux faits dans la Commune, à sa situation financière, et aux difficultés résultant de la décision de la Chambre Régionale des Comptes.
 
Les demandeurs réclament également 1000 euros chacun sur le fondement de l'article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile, et l'intégration aux dépens du coût du constat d'huissier dressé le 26 février 2008.
 
Ils invoquent un trouble manifestement illicite aux motifs que les écrits constituent des allégations ou des imputations de faits qui portent atteinte à l’honneur et à la considération de M. GOURSAUD, Maire de la Commune, et ces écrits à caractère diffamatoire sont de nature à porter préjudice à M. GOURSAUD qui se présente aux élections municipales et cantonales.
 
Ils rappellent qu'il ne s'agit pas d'une action en réparation civile d'infraction de presse mais d'une action fondée sur l'article 809 du Nouveau Code de Procédure Civile, et qu'ils ont signifié leur assignation et conclusion contenant élection de domicile avant l'audience et l'ont dénoncé au Ministère public.
 
M. COLLENOT soulève la nullité de l'assignation qui n'a pas été notifiée au Ministère Public conformément à l'article 53 de la loi du 19 juillet 1881, et la nullité des demandes contenues dans les conclusions récapitulatives qui n'ont pas valeur de citation contenant élection de domicile, ainsi que la nullité de la demande de la Commune, à défaut de délibération spéciale.
 
A titre subsidiaire, il conclut au débouté des demandes, en rappelant qu'il est lui même candidat aux élections municipales, que ses propos ne dépassent pas le cadre de la polémique autorisée en matière électorale, que la Commune a bien été contrainte d'exécuter les décisions de la Chambre Régionale des Comptes, et que les propos tenus ne traduisent que l'expression d'un libre droit de critique.
 
Il sollicite 1 euros à l'égard de la Commune et 1.000 euros à l’encontre de M. GOURSAUD, au titre de l'article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile.

MOTIFS DE LA DECISION

Sur l'exception de nullité de l'assignation :
 
Il est constant que les formalités prévues par les articles 53 et 55 de la loi du 29 juillet 1981 rentrent dans le champ des dispositions spécifiques au droit pénal puisqu'elles conditionnent la mise en œuvre et la régularité d'exercice de l'action publique dont la citation est l'acte initial, et celle de l'action en réparation des dommages causé par ces infractions.
 
Par contre, elles ne sont pas applicables à la procédure de référé sur le fondement de l'article 809 qui tend seulement au prononcé de mesures provisoires propres à faire cesser un trouble manifestement illicite.
 
Tel est bien le cas de l'espèce, puisque la demande principale concerne le seul retrait des propos litigieux émis par le défendeur sur son site internet
 
Il y a donc lieu de rejeter l'exception de nullité.

Sur la nullité de la demande de la Commune :
 
Le régime particulier de l'article 48 de la loi du 28 juillet 1881 invoqué par le défendeur, institue seulement des règles spéciales pour la mise en mouvement de l'action publique. Les dispositions de l'article 48 ne sont donc pas applicables à la présente procédure de référé.
 
En l'espèce, la Commune de BRIE SOUS MATHA produit la délibération prise par le Conseil Municipal le 7 janvier 2003, qui a décidé de donner au maire une délégation l'autorisant à « ester en justice soit en demandant soit en défendant la Commune pendant toute la durée du mandat ».
 
Il ressort de cette formule, rédigée de façon très générale, que le Conseil Municipal n'a pas souhaité définir les cas dans lesquels le Maire pouvait agir en justice au nom de la Commune.
 
Par contre, le mandat vise toute demande ou défense de la Commune ce qui suppose un intérêt à agir qui présente un caractère personnel, distinct de l'intérêt du Maire.
 
En l'espèce, les propos émis sur le blog de M. COLLENOT l'ont été dans le cadre de la campagne électorale des municipales qui opposait la liste conduite par M. GOURSAUD, maire sortant, et celle conduite par M. COLLENOT, et c'est pour répondre aux arguments énoncés lors de la campagne que le Maire, et le Conseil Municipal, a émis une note d'information le 21 Janvier 2008, suivi d'une note aux électeurs émanant de M. GOURSAUD.
 
C'est donc bien un litige qui oppose le Maire de la Commune à un adversaire politique, et non un litige relatif aux seuls intérêts de la Commune.
 
Il y a donc lieu de déclarer la Commune irrecevable à agir.

Commentaire :

Ce n’est malheureusement pas la première fois que Mr le Maire se prend pour la commune. Cette confusion est à l’origine de nombreux dysfonctionnements dans la gestion municipale à Brie-sous-Matha. Si les communes se trouvaient menacées par les débats des campagnes électorales, il y a belle lurette qu’il n’y aurait plus d’élections municipales ou plus de communes.



Sur la demande de M. GOURSAUD :
 
Il ressort des pièces qui sont produites, que les propos relatifs à "la quasi exclusivité accordée à une entreprise locale de BTP" et à ceux qui "se demandent si les liens d'affaires privées qui existent entre le Maire et cette entreprise, ne nuisent pas à la sincérité des marchés publics passé par le Commune", concernent une entreprise dont les engins ont stationné sur la parcelle de M. GOURSAUD pour y prélever du remblais.
 
M GOURSAUD justifie, dans la présente instance, qu'il s'agissait, pour lui d'un acte gratuit, et d'une tolérance qu'il accorde gracieusement à tous ses concitoyens.
 
Dès lors, s'il apparaît effectivement que les questions posées par M. COLLENOT l'ont été de façon très polémique, et qu'elles étaient de nature à insinuer un doute sur les critères ayant présidé aux choix de cette entreprise, il convient cependant de remarquer que les circonstances de fait rappelées ci-dessus justifiaient que de telles questions soient posées, et qu'il appartenait au Maire d'y répondre dans le cadre de la campagne électorale en cours qui soumettait tous les candidats à un débat, incluant si besoin une explication et une justification des décisions prises lors du mandat qui arrivait à expiration.
 
Par ailleurs, les propos émis sur la situation "financière délicate" de la Commune sont fondés sur les conséquences, présumées par M. COLLENOT, des avis de la Chambre Régionale des Comptes des 11 octobre et 13 décembre 2007.
 
Il est exact que le ton employé est celui de la polémique, et que certains termes sont inexacts sur le plan juridique. Cependant, cette discussion ne porte, en réalité, que sur les conséquences d'une décision prise par le Conseil Municipal de ne pas payer certaines sommes dues à des Communes voisines pour l'accueil des enfants.
 
Ce choix politique, et les conséquences administratives et financières qui en ont découlées faisaient naturellement, et légitimement partie des éléments du débat politique local, et le Maire sortant disposait de toutes les informations pour éclairer ses concitoyens et répondre aux allégations de M. COLLENOT lequel ne détenait pas tous les renseignements nécessaires.
 
Or, la formulation, même polémique, de la question technique de l'équilibre budgétaire d'une commune lors d'une campagne électorale ne peut valablement constituer un trouble manifestement illicite.
 
Dès lors, il convient de débouter M. GOURSAUD de toutes ses demandes.

Commentaire :

« Les circonstances de fait rappelées ci-dessus justifiaient que de telles questions soient posées ». On peut difficilement être plus clair : les faits que chacun connaît ici autorisaient tous les habitants de Brie à se poser des questions. Je l’ai fait pour tous sur mon blog.

 

Les rapports de la Chambre des Comptes et leurs conséquences financières pour la commune : la mise en demeure faite à la commune de devoir payer, fin décembre 2007, la somme de 34.012,13 € au titre de sa dette scolaire a forcément des conséquences sur l’équilibre financier de notre commune, d’autant plus qu’aucune réserve n’avait été faite pour payer cette dette (qui n’était pas sérieusement contestée).

Monsieur le Maire a fui le débat sur ce sujet, pendant la campagne électorale. Il a préféré mettre l’affaire devant la justice en affirmant qu’il s’agissait de diffamation.

Monsieur le Maire, il faut, devant les électeurs, assumer les conséquences de ses choix, y compris lorsqu’ils sont néfastes pour la collectivité.

Celui qui doit assumer, c’est celui qui le fait, et non celui qui le dit.

Etre Maire suppose que celui qui est élu à cette fonction ait le courage d’assumer toutes ses responsabilités, pour le meilleur, comme pour le pire.

 
Par contre, il n'existe en l'état aucun motif d'équité de nature à fonder l'application de l'article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile au profit du défendeur.

Commentaire

-3- Les conséquences financières de ce jugement

Je me réjouis également que ce procès ne coutera rien aux habitants de la commune, les frais étant laissés à la charge de celui qui les a engagés. Et, conseiller municipal, j’y veillerai personnellement.

Lors de l’audience du 11 mars, j’avais demandé, au cas où la commune serait condamnée dans cette action, que sa condamnation soit limitée à 1 euro symbolique, pour ne pas aggraver encore sa situation financière.

 


 
PAR CES MOTIFS
 
Statuant publiquement, en référé, par ordonnance contradictoire et en premier ressort.
 
REJETONS
l'exception de nullité de l'assignation opposée par M. COLLENOT.
 
DECLARONS
irrecevable l'action de la Commune de BRIE SOUS MATHA.
 
DEBOUTONS
M. Bernard GOURSAUD de toutes ses demandes.
 
DEBOUTONS
M. Jean-Pierre COLLENOT de ses demandes fondées sur l'article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile.
 
DISONS que chaque partie conservera la charge de ses dépens.


LE GREFFIER            LE JUGE DES REFERES

 

 

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3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 12:56
Aujourd'hui, des convocations ont été distribuées dans les boites à lettres des membres du Conseil Municipal

Réunion du Conseil Municipal qui aura lieu à la Mairie dans la salle polyvalente,

Le Mardi 8 avril à 13 h 30

Ordre du jour :    Session ---------- ordinaire

  • Vote des indemnités du Maire et des Adjoints
  • Désignation des délégués aux Syndicats Départementaux
    • eau
    • voirie
    • électrification
    • fléaux athmosphériques
    • syndicat intercommunal d'assainissement de Sonnac
  • Présentation et vote du :
    • - Compte administratif 2007
    • - Compte de Gestion 2007
    • - Budget 2008



Commentaires du blogueur


- date et heure de la réunion : fixées par le Maire sans aucune concertation préalable. L'heure semble avoir été choisie pour empécher les salariés de participer à la réunion.

- plus important : aucun document n'est joint à cette convocation.

Comment, sur un sujet aussi important que l'examen et le vote du compte administratif 2007, du compte de gestion 2007, et du budget 2008, peut-on, si l'on est respectueux de son Conseil, le convoquer sans lui fournir au préalable (avec la convocation) des éléments d'appréciation, des documents permettant de connaître la situation des comptes.

Dans beaucoup de communes, là où existe un réel débat démocratique sur la gestion financière, les élus disposent, plusieurs jours avant le vote, des documents nécessaires leur permettant de faire une analyse. Ce n'est pas le cas à Brie. Pourquoi ?
 
Je ne doute pas de la capacité des membres du conseil, dans le temps qui sera consacré à ce sujet au cours de la réunion, de poser les bonnes questions et de comprendre de façon précise la situation réelle de la commune.
 
Personnellement, sans doute parce que je suis plus lent à comprendre que la moyenne des membres du conseil, il me faut du temps pour analyser, pour pouvoir voter ensuite en toute connaissance de cause. Des documents préparatoires m'auraient aidé à compenser cette lenteur d'esprit.
 
Mr le Maire ne fait pas vraiment dans la transparence, et je le soupçonne de profiter en cette occasion de ma lenteur à comprendre.

Mr. le Maire, un peu de respect pour votre Conseil Municipal.


Le Maire a fait aussi distribuer aux habitants de Brie un document par lequel il "invite toutes les personnes qui se sentent concernées par l'état des finances communales à venir s'informer objectivement", en assistant à la séance.

Curieuse formule "s'informer objectivement". Monsieur le Maire semble oublier que l'objectivité est d'abord l'affaire de celui qui donne l'information, avant d'être celle de celui qui la reçoit. Comment peut-on avoir un jugement objectif si l'on ne reçoit que des informations tronquées ou fausses ?
 
Qu'est-ce qui permet de penser, ici, que l'information donnée par le Maire à son Conseil sera objective, véridique et complète ?

L'absence de documents d'informations sur les comptes avant la réunion est déjà un sérieux handicap pour cette objectivité.
 
Nous connaîtrons la suite plus tard.

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2 avril 2008 3 02 /04 /avril /2008 09:59

Un courrier remis à mon Maire, le 2 avril 2008

Monsieur le Maire


Le mardi 1er avril après midi en début d’après-midi, je me suis présenté à la Mairie de Brie et j’ai demandé, conformément aux dispositions de la loi du 17 juillet 1978, à consulter le Plan Local d’Urbanisme (P.L.U.) de la commune, document public accessible à tout citoyen.

Je me suis vu opposer un refus par le personnel de la Mairie, qui m’a remis le document ci-joint (voir ci-dessous), en totale contravention avec les dispositions de la loi.

Le personnel de la Mairie m’a indiqué qu’il venait de recevoir de votre part de nouvelles instructions orales à propos de la consultation des documents publics.

J’attire votre attention sur les points suivants :

  • Aucun règlement municipal connu par les habitants de la commune ne précise que les consultations de documents publics sont soumises à une demande écrite préalable à adresser au Maire de la commune.

  • Il s’agit d’une règle nouvelle
  • qui n’est appliquée que depuis ce jour (elle ne m’avait jamais été opposée lors de mes consultations précédentes de documents publics à la Mairie - ma dernière consultation de document public a eu lieu le 28 mars 2008 ; il s'agissait du registre des permis de construire. A cette occasion, aucune condition préalable ni refus ne m'avaient été opposés par le personnel de la Mairie),
  •  
    • qui n’a fait l’objet d’aucun arrêté ou règlement municipal
    • qui n’a jamais été communiquée aux habitants de la commune.

  • ll s’agit de plus d’une règle discriminatoire à mon égard, et elle n’est pas appliquée de façon identique à tous les citoyens. A titre de preuve : au même moment une personne était présente à la Mairie et consultait d’autres documents municipaux disponibles au public (registres d’état-civil) sans qu’aucune règle de demande préalable ne lui ait été imposée par le personnel de la Mairie.

Vous voudrez bien donner au personnel de la Mairie les instructions nécessaires pour que la légalité soit respectée à la Mairie de Brie, et pour que tous les citoyens y soient traités avec égalité,

L’égalité de tous les citoyens devant la loi est une des grandes vertus républicaines dont s’honore notre pays. Je ne vois pas de raison objective pour que la loi et ces vertus républicaines (que parfois vous dites défendre) cessent de s’appliquer à la porte de la Mairie de Brie.

Je me représenterai donc lors de la prochaine ouverture de la Mairie pour consulter le ou les documents publics dont la consultation m’est garantie par la loi.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de mes salutations distinguées.

 

Pierre Collenot         
Conseiller Municipal 


Copie à Monsieur le Sous-préfet



  En-tête de la Mairie                                                            Brie-sous-Matha, le 01/04/2008

 
Monsieur Pierre COLLENOT est venu, ce jour à la Mairie de Brie-sous-Matha à 14 h 16, il nous a demandé de consulter le Plan Local d’Urbanisme et je lui ai demandé de faire une demande écrite à adresser au Maire de la commune comme on me l’a demandé.

Secrétaire               

Cachet de la Mairie          

 

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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 14:08
Premier épisode, le 01/04/2008

Cet après-midi, 01/04/2008 à 14 h 15, je me suis rendu à la Mairie de Brie pour consulter un document public, le Plan Local d’Urbanisme de la commune (P.L.U.)

Le P.L.U. fait partie des documents qui peuvent être consultés librement par les citoyens, en vertu des dispositions de la loi du 17 juillet 1978. (voir ci-dessous le texte de cette loi)

Le personnel de la Mairie m'a refusé l'accès à ce document, et m’a remis un papier qui porte le texte suivant :
 

En-tête de la Mairie                                                            Brie-sous-Matha, le 01/04/2008

 
Monsieur Pierre COLLENOT est venu, ce jour à la Mairie de Brie-sous-Matha à 14 h 16, il nous a demandé de consulter le Plan Local d’Urbanisme et je lui ai demandé de faire une demande écrite à adresser au Maire de la commune comme on me l’a demandé.

Secrétaire               

Cachet de la Mairie           

 
Je peux penser que le « on » de « on me l’a demandé » désigne le Maire.



2ème épisode, le 4 avril 2008

Je suis revenu à la Mairie le vendredi 4 avril dans la matinée. Le Maire était présent.

J'ai fait la même demande de consultation du PLU.

Même refus du secrétariat. J'ai demandé confirmation écrite : refus.

Le Maire est intervenu à deux reprises :

- il a dit que le PLU est un "très gros document"(1), et il veut savoir quelle est la partie qui m'intéresse. J'ai répondu : "la totalité."

- il a dit que le personnel du secrétariat, très occupé actuellement, n'avait pas le temps de s'occuper de ma demande. Que je peux l'obtenir dans d'autres lieux que la Mairie (DDE, etc). Je lui ai fait remarquer que cette réponse me semblait être en contradiction avec l'idée qu'il défend, à certains moments, de la Mairie, dernier service de proximité. Il a confirmé qu'il exige de ma part une demande par écrit.

J'ai dit que j'avais le temps devant moi, et que je reviendrai à la prochaine ouverture de la Mairie, demander de nouveau à consulter le PLU.

(1) A ma connaissance, le P.L.U. de Brie est constitué physiquement d'une chemise cartonnée de format A4, avec des documents faisant ensemble une épaisseur de 4 cm environ.


3ème épisode, le 15 avril 2008

Je suis revenu à la Mairie le mardi 15 avril à 9 h 30 et à 14 h 30.
J'ai demandé à consulter le Registre des délibérations du Conseil Municipal et le PLU.

Même refus du secrétariat. J'ai demandé confirmation écrite du refus. Elle m'a été donnée
J'ai demandé au personnel du secrétariat s'il était conscient d'agir illégalement. Il m'a répondu qu'il agissait ainsi sur instructions du Maire.


4ème épisode, le 18 avril 2008

Je suis revenu à la Mairie le vendredi 18 avril à 10 h 15.
J'ai demandé à consulter le Registre des délibérations du Conseil Municipal.

Même refus du secrétariat. J'ai demandé confirmation écrite du refus. Elle m'a été donnée.
Le Maire était présent.
Je lui ai demandé de mettre à ma disposition ce registre, comme le prévoit la loi.
Il a exigé que je fasse une demande écrite. Serait-il devenu sourd ?
Je lui ai dit que je trouvais inadmissible son choix de se mettre dans l'illégalité et de porter atteinte aux libertés publiques.
Il m'a répondu que si je n'étais pas content, je n'avais qu'à m'adresser au Tribunal Administratif.
Bel exemple de respect des valeurs de la république !


5ème épisode, le 22 avril 2008

Je suis revenu à la Mairie le mardi 22 avril à 14 h 30.
J'ai demandé à consulter le Registre en cours des délibérations du Conseil Municipal, ainsi que le Plan Local d'Urbanisme

Mêmes refus du secrétariat. J'ai demandé confirmation écrite des refus. Elle m'a été donnée.



6ème épisode, le 25 avril 2008

Je suis revenu à la Mairie le vendredi 25 avril à 10 h 30.
J'ai demandé à consulter le Registre en cours des délibérations du Conseil Municipal, ainsi que le Plan Local d'Urbanisme

Mêmes refus du secrétariat. J'ai demandé confirmation écrite des refus. Elle m'a été donnée.

Pour justifier son refus, la secrétaire de Mairie m'a donné une note de service du Maire, datée du 4 avril 2008, dans laquelle il écrit : "Toutes les personnes qui souhaitent consulter des documents administratifs ou actes d'état civil de plus de cent ans devront en effectuer la demande écrite afin de pouvoir faciliter la communication des pièces demandées et organiser la gestion du temps du Personnel communal".

Je ne savais pas que le PLU de Brie était aussi vieux que cela ! C'est un PLUvieux de 100 ans ...
Et le conseil municipal est composé de 11 élus largement centenaires. Ca conserve, la continuité municipale ...



7ème épisode, le 29 avril 2008

Je suis revenu à la Mairie le vendredi 29 avril à 10 h 30.
J'ai demandé à consulter le Registre en cours des délibérations du Conseil Municipal, ainsi que le Plan Local d'Urbanisme

Mêmes refus du secrétariat. J'ai demandé confirmation écrite des refus. Elle m'a été donnée. Toujours pour la même raison : des documents de plus de 100 ans, sans doute.
 
Le représentant de l'association AIE17 a eu plus de chance que moi : le maire a accepté qu'il consulte le PLU.
Il est vrai qu'il lui avait écrit il y a presque un mois pour demander communication de documents, dont des extraits du PLU.



8ème épisode, le 6 mai 2008

Je suis revenu à la Mairie le mardi 6 mai à 10 h.
J'ai demandé à consulter le Registre en cours des délibérations du Conseil Municipal, ainsi que le Plan Local d'Urbanisme

Mêmes refus du secrétariat. J'ai demandé confirmation écrite des refus. Elle m'a été donnée.



9ème épisode, le 13 mai 2008

Je suis revenu à la Mairie le mardi 13 mai à 14 h 45.
J'ai demandé à consulter le Registre en cours des délibérations du Conseil Municipal, ainsi que le Plan Local d'Urbanisme

Mêmes refus du secrétariat. J'ai demandé confirmation écrite des refus. Elle m'a été donnée.




Aucun règlement municipal connu par les habitants de Brie ne précise que les consultations de documents publics sont soumises à une demande écrite préalable à adresser au Maire de la commune. Le refus du personnel du secrétariat de Mairie et le document qui m’a été remis ce jour par le personnel de la Mairie font obstacle aux dispositions de la loi du 17 juillet 1978.
 
Il s’agit d’une règle nouvelle à Brie
  • qui n’est appliquée que depuis ce jour (elle ne m’avait jamais été opposée lors de mes consultations précédentes de documents publics à la Mairie - ma dernière consultation de document public a eu lieu le 28 mars 2008 ; il s'agissait du registre des permis de construire. A cette occasion, aucun refus ne m'avait été opposé par le personnel de la Mairie),
  • qui n’a fait l’objet d’aucun arrêté municipal
  • qui n’a jamais été communiquée aux habitants de la commune.

ll s’agit de plus d’une règle discriminatoire à mon égard, car au même moment une personne était présente à la Mairie et consultait des documents municipaux (registres d’état-civil) sans que la même règle de demande préalable lui ait été imposée par le personnel de la Mairie.
 
ll s’agit d’une règle qui entrave mon mandat de conseiller municipal.
 
Question : Pourquoi Mr le Maire veut-il cacher le Plan Local d’Urbanisme ?
 Je finirai bien par en connaître les raisons.

Question : Pourquoi Mr le Maire veut-il cacher le registre des délibérations du conseil municipal ?
Je finirai bien par en connaître les raisons.


Loi n°78-753 du 17 juillet 1978 portant diverses mesures d'amélioration des relations entre l'administration et le public et diverses dispositions d'ordre administratif, social et fiscal

Art 1er

Le droit de toute personne à l'information est précisé et garanti par les dispositions des chapitres Ier, III et IV du présent titre en ce qui concerne la liberté d'accès aux documents administratifs.

Sont considérés comme documents administratifs, au sens des chapitres Ier, III et IV du présent titre, quel que soit le support utilisé pour la saisie, le stockage ou la transmission des informations qui en composent le contenu, les documents élaborés ou détenus par l'Etat, les collectivités territoriales ainsi que par les autres personnes de droit public ou les personnes de droit privé chargées de la gestion d'un service public, dans le cadre de leur mission de service public. Constituent de tels documents notamment les dossiers, rapports, études, comptes rendus, procès-verbaux, statistiques, directives, instructions, circulaires, notes et réponses ministérielles, correspondances, avis, prévisions et décisions.

Art 4

L'accès aux documents administratifs s'exerce, au choix du demandeur et dans la limite des possibilités techniques de l'administration :

a) Par consultation gratuite sur place, sauf si la préservation du document ne le permet pas ;

Art 10

Les informations figurant dans des documents élaborés ou détenus par les administrations mentionnées à l'article 1er, quel que soit le support, peuvent être utilisées par toute personne qui le souhaite à d'autres fins que celles de la mission de service public pour les besoins de laquelle les documents ont été élaborés ou sont détenus.
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