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  • : Le blog de Pierre Collenot, citoyen de Brie-sous-Matha
  • : Réflexions d'un citoyen sur sa commune en Charente-Maritime.
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« La démocratie ne consiste pas à mettre épisodiquement son bulletin dans l’urne, à déléguer les pouvoirs à un ou plusieurs élus, puis se désintéresser, s’abstenir, se taire, pendant cinq ou sept ans. (...) La démocratie n’est efficace que si elle existe partout en tout temps. Le citoyen est un homme qui ne laisse pas aux autres le soin de décider de son sort commun. Il n’y a pas de démocratie si le peuple n’est pas composé de véritables citoyens, agissant constamment en tant que tels. »

Pierre Mendès-France - La république moderne.


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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 10:16
Le 21 octobre 2009, Monsieur Goursaud a eu enfin la possibilité de s'exprimer longuement dans les colonnes de l'Hebdo de Charente-Maritime.

La journaliste qui l'interviewait a visiblement été un peu pressée par le temps.

Il a semblé utile de reprendre ici plusieurs chapitres de ce long monologue pour y ajouter quelques précisions, et recueillir par la même occasion quelques avis contradictoires sur les propos tenus par Monsieur Goursaud

La journaliste n'avait malheureusement pas eu le temps de recueillir ces avis avant d'écrire son article.

Ces interviews imaginaires seront donnés au fil des jours.

L'interview (réel) de Bernard Goursaud, "quelque peu courroucé", dans l'Hebdo de Charente Maritime

Brie-sous-Matha a eu le rare privilège de faire l'objet de trois rapports de la cour des comptes. Rapports, souligne le maire, qui n'ont rien signalé d'anormal sur la gestion et le fonctionnement de la commune.


"Ça fait beaucoup quand même !, sourit-il en expliquant avoir justement fait l'objet de 3 rapports de la Cour des comptes (1 en 2006, 2 en 2007) ; rapports qui n'ont rien noté d'anormal sur la gestion et le fonctionnement de la commune.



 L'interview imaginaire

Les trois rapports de la Chambre régionale des Comptes

Faux en écritures publiques et usage de faux

La journaliste
: pouvez-vous me montrer ces 3 rapports de la Cour des comptes qui ont été un rare privilège pour la commune de Brie-sous-Matha ?


Bernard Goursaud : pourquoi ? vous ne me croyez pas ? Je suis le Maire et je sais de quoi je parle quand je dis que ces rapports sont favorables à la commune.

La journaliste : Si, si, raison de plus pour que j'insiste. Je souhaite les parcourir.

Bernard Goursaud : Puisque vous y tenez, voici les deux rapports de 2007.

La journaliste : Eh bien, je vois que ces deux rapports sont très favorables à la commune. Je cite le premier rapport :

Avis rendu par la Chambre Régionale des Comptes le 11 octobre 2007

PAR CES MOTIFS

1   - DECLARE que la saisine du Préfet du département de la Charente-Maritime est recevable ;

2   - DIT que la somme de 34 012,13 € est une dépense obligatoire ;

3   - CONSTATE que le budget 2007 de la commune de Brie-sous-Matha ne comporte pas les crédits nécessaires au paiement de cette dépense obligatoire ;

4   - MET EN DEMEURE la commune de procéder à l'inscription de ces crédits ;

5   - L'INVITE à transmettre la délibération correspondante à la chambre régionale des comptes dans un délai d'un mois à compter de la date de notification de la présente décision ;

6   - Le présent avis sera notifié au préfet du département de la Charente-Maritime et au maire de Brie-sous-Matha à qui il appartient, en application de l'article L. 16312-19 du code général des collectivités territoriales, d'informer de cet avis le conseil municipal dès sa plus proche réunion.

Bernard Goursaud : vous voyez, c'est un rapport très favorable à la commune. Cela concerne notre refus de payer les dépenses scolaires de la commune au SIVOS Haimps-Sonnac et à la commune de Matha. Le Préfet, la Chambre des comptes et la Cour d'appel administrative de Bordeaux ont tous approuvé notre refus de payer nos dettes. Je le répète, c'est un rapport très favorable à la commune de Brie. Il n'y a que cet énergumène de Collenot qui affirme le contraire avec quelques autres de son acabit à Brie et dans le canton.

La journaliste : Voyons maintenant le second rapport. Ah, mais celui-là est aussi très favorable à la commune. Je cite :

Avis rendu par la Chambre Régionale des Comptes le 13 décembre 2007

VU le courrier du préfet du département de la Charente-Maritime en date du 20 novembre 2007, enregistré à la chambre régionale des comptes de Poitou-Charentes le 26 novembre demandant à la chambre de constater que la commune de Brie-sous-Matha n'a pas inscrit les crédits nécessaires au paiement d'une dépense obligatoire d'un montant de 34 012,13 €;

PAR CES MOTIFS

1  - DEMANDE au préfet du département de la Charente-Maritime d'inscrire d'office au budget de l'exercice 2007 de la commune de Brie-sous Matha une dépense de 34 012,13 € sur le chapitre 65 « autres charges de gestion courante » ;

La journaliste : Si je comprends bien, c'est une véritable volée de bois vert que reçoit la commune dans ce rapport, parce que, malgré le rapport précédent, vous avez persisté dans votre décision de vous comporter comme un mauvais payeur envers plusieurs autres communes du canton.

Bernard Goursaud : Pas du tout. Je persiste à dire que ce rapport de la Chambre des comptes montre que la commune de Brie-sous-Matha est dans une situation tout à fait normale. Pour une commune, c'est une situation normale de gestion et de fonctionnement d'être mauvais payeur envers les communes voisines, et j'entends bien que Brie-sous-Matha demeure dans cette bonne situation qui démontre toute la qualité et la continuité de ma gestion municipale. Renseignez-vous auprès des Maires des communes du canton, vous constaterez sans peine qu'ils approuvent sans réserve. Il n'y a que cet énergumène de Collenot qui y trouve à redire. Comme je l'ai déjà dit dans cet interview ce qu'il dit à ce propos est de la désinformation.

C'est pour cela que je suis très courroucé contre lui.

La journaliste : oui, ça, je l'ai bien compris. Passons maintenant au 3ème rapport de la Chambre des comptes.

Bernard Goursaud : Celui-là, je ne vous le donnerai pas.

La journaliste : Ah, et pourquoi ?

Bernard Goursaud : M. Collenot en a demandé communication, et j'ai refusé de le faire. A la suite de mon refus, ce procédurier notoire a fait une requête devant le Tribunal Administratif de Poitiers pour refus de communication de documents publics et abus de pouvoir. Nous devons donc attendre que la justice se prononce pour que j'accepte de communiquer ce document public. Et comme je ferai probablement appel du jugement, vous me redemanderez ce rapport dans quelques années. Et bien sûr, je pourrai encore refuser de vous le communiquer.

La journaliste : et, selon vous, ce document est favorable à la commune ?

Bernard Goursaud : oui, bien sûr. Je refuse de le communiquer pour une raison que vous comprendrez parfaitement.  A Brie-sous-Matha, l'opposition municipale ne doit pas avoir accès aux documents publics, quelle que soit leur nature, qu'ils soient favorables ou non à ma gestion municipale : c'est la règle dans notre commune et je ne veux pas y déroger. Comme je l'ai déjà dit, il n'y a pas de place à Brie-sous-Matha pour une opposition municipale.

Plainte pour faux et usage de faux

La journaliste
: j'ai appris que vous êtes l'objet d'une plainte pour faux en écritures publiques et usage de faux à propos de cette affaire. Qu'en est-il exactement ?

Bernard Goursaud : Vous voyez, cela confirme que je suis victime d'un véritable complot, d'une opération concertée de désinformation menée par des énergumènes procéduriers. Un maire aussi apprécié que moi ne peut pas être l'objet de tels soupçons.

La journaliste : je vous remercie pour ces explications.
Prochainement... un nouvel interview imaginaire
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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 15:32
Le 21 octobre 2009, Monsieur Goursaud a eu enfin la possibilité de s'exprimer longuement dans les colonnes de l'Hebdo de Charente-Maritime.

La journaliste qui l'interviewait a visiblement été un peu pressée par le temps.

Il a semblé utile de reprendre ici plusieurs chapitres de ce long monologue pour y ajouter quelques précisions, et recueillir par la même occasion quelques avis contradictoires sur les propos tenus par Monsieur Goursaud

La journaliste n'avait malheureusement pas eu le temps de recueillir ces avis avant d'écrire son article.

Ces interviews imaginaires seront donnés au fil des jours.

L'interview (réel) de Bernard Goursaud, "quelque peu courroucé", dans l'Hebdo de Charente Maritime


"Et de poursuivre en signalant qu'il avait par ailleurs porté plainte contre M. Collenot et le président d'une autre association écologique l'AIE (Actions informations écologie) pour violences volontaires contre sa personne : "J'ai été volontairement renversé en voiture, précise-t-il. Jusque là je n'ai pas voulu le faire savoir. Cette affaire est toujours en cours d'instruction devant le parquet de Saintes"."




L'interview imaginaire

Le guet-apens dans la carrière de "la Rente"

La journaliste
: Mr Collenot,  Monsieur Goursaud affirme que vous l'auriez  volontairement renversé en voiture. C'est une accusation grave. Quelle est votre version des faits ?


Pierre Collenot : Merci de me donner l'occasion de faire le point sur une rumeur que Mr Goursaud colporte complaisamment depuis des mois. Malgré ce qu'il vous en a dit, vous n'êtes pas la première personne à qui il raconte cette fable. M. Goursaud est un grand conteur de fables.

Les faits sont les suivants : Constatant la situation environnementale catastrophique de la carrière de la Rente, pourtant classée par le Conseil Municipal comme "zone boisée à protéger" dans le PLU, j'avais appelé au secours l'association AIE 17.

Le 29 avril 2008, le président de cette association et moi-même sommes allés consulter le PLU à la mairie de Brie-sous-Matha. Le Maire nous a fait les pires difficultés, en prétextant qu'il craignait que ce document lui soit dérobé. Nous avons cependant pu le consulter sous sa surveillance rapprochée, et y relever quelques informations confirmant que la commune ne faisait pas respecter les règles qu'elle avait elle-même édictées dans le PLU à propos de cette carrière.

Puis, le président d'AIE 17 et moi-même nous nous sommes rendus à "la Rente". La carrière est visible depuis les fenêtres de la Mairie.

Nous avons fait de nombreuses photos : tas de vieux pneus, certains en partie brûlés, bidons pleins d'huile de vidange, de peinture, de l'amiante-ciment, objets divers calcinés, carcasses d'animaux, etc.. Il n'y avait que l'embarras du choix. Une partie des photos prises ce jour-là est visible ici.

Pendant que nous prenions ces photos, M. Goursaud est arrivé seul en voiture. Il a pris des photos de ma voiture stationnée à l'entrée de la carrière, puis il est reparti.

Notre prise de photos terminée, nous sommes remontés en voiture et j'ai fait une marche arrière pour rejoindre le chemin qui mène à la route de Brie-sous-Matha.

Alors que ma voiture venait de rejoindre ce chemin, nous avons vu devant nous arriver le tracteur municipal, avec à son bord les deux cantonniers communaux.

La voiture de M. Goursaud suivait le tracteur.

Il a fait garer le tracteur municipal en travers du chemin (la seule issue), position qui ne nous a laissé aucun  doute sur ses intentions, puis il s'est approché à pied de ma voiture, dont il a ouvert la portière avant droite, là où était assis le président d'AIE 17.

Il a alors vu dans les mains de ce dernier un appareil électronique et s'est alors mis à hurler "les photos, je veux les photos", et il a agrippé cet appareil et tenté de le lui arracher des mains. Il n'y est pas parvenu. Il a alors appelé les deux cantonniers à la rescousse. Ils étaient alors près du tracteur et il les a attendus, la portière de la voiture étant toujours ouverte. Les deux cantonniers ne semblaient guère pressés de se mèler de cette affaire.

Mon passager m'a alors dit "essayons de sortir de là". J'ai mis le contact et enclenché immédiatement une vitesse.

Monsieur Goursaud était alors cramponné à la portière droite, toujours ouverte, par le montant de la fenêtre ouverte.

J'ai accéléré progressivement, et il a dû lâcher prise lorsque la vitesse de la voiture ne lui a plus permis de se maintenir à la hauteur de la portière ouverte.

Ensuite, nous avons eu beaucoup de chance car, sans enliser ma voiture dans le fossé qui borde ce chemin, j'ai réussi à la faufiler entre le tracteur qui barrait le chemin et la voiture de M. Goursaud.

Je ne sais pas comment M. Goursaud a terminé sa course, car j'étais concentré sur ma manoeuvre, mais, une chose est sûre, il ne s'est jamais trouvé sur ma route. Il était alors derrière la voiture depuis qu'il avait lâché le montant de la portière avant droite.

Nous sommes rentrés à Brie-sous-Matha.

Ensuite nous sommes allés à la Gendarmerie de Matha, où le président d'AIE 17 a déposé une plainte pour infraction aux lois sur l'environnement, à cause des dépôts sauvages dans la carrière. Nous n'avons pas jugé utile de porter plainte pour ce "guet-apens municipal".

M. Goursaud a effectivement porté plainte, en nous accusant de coups et blessures volontaires. Je n'en suis pas surpris.

Ce genre de méthode est un classique des actions menées çà et là par les "gros bras" contre ceux qui défendent l'environnement.

Il est vrai aussi que les photos prises ce jour-là dans la carrière de "la Rente" constituent une preuve accablante de la "délinquance municipale" commise dans ce lieu. Je comprend parfaitement que M. Goursaud ait joué gros pour tenter de faire disparaître ces preuves.

La journaliste : je vous remercie d'avoir bien voulu m'exposer votre version des faits. Ces précisions intéresseront certainement nos lecteurs.

La journaliste : Alors, Monsieur Goursaud, que pensez-vous de cette version ?

Monsieur Goursaud : Ce ne sont que des mensonges
. Je suis le Maire, et ma parole ne peut pas être mise en doute.

La journaliste : Je l'avais bien compris.
  Prochainement...   un nouvel interview imaginaire
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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 23:28
Le 21 octobre 2009, Monsieur Goursaud a eu enfin la possibilité de s'exprimer longuement dans les colonnes de l'Hebdo de Charente-Maritime.

La journaliste qui l'interviewait a visiblement été un peu pressée par le temps.

Il a semblé utile de reprendre ici plusieurs chapitres de ce long monologue pour y ajouter quelques précisions, et recueillir par la même occasion quelques avis contradictoires sur les propos tenus par Monsieur Goursaud

La journaliste n'avait malheureusement pas eu le temps de recueillir ces avis avant d'écrire son article.

Ces interviews imaginaires seront donnés au fil des jours.

L'interview (réel) de Bernard Goursaud, "quelque peu courroucé", dans l'Hebdo de Charente Maritime

"A part lui (Pierre Collenot), personne ne vient faire de réclamation à la Mairie !", souligne-t-il montrant une étagère d'armoire à demi-pleine de dossiers : "tout ça, c'est lui ! Depuis le mois d'août, on a même été obligé d'embaucher une personne de plus qui, à raison de 24 par semaine, vient traiter ses interventions tous azimuts ; la secrétaire ne pouvait plus être partout, sur le quotidien et sur les dossiers qui ont fait l'objet de harcèlement permanent, car si on ne répond pas, systématiquement on a une plainte ou un recours"

L'interview imaginaire

Les documents publics interdits aux opposants.

La journaliste
: "pouvez-vous me faire voir le contenu de ces dossiers ?"


Bernard Goursaud : "Pourquoi ? Mettez-vous en doute ce que je vous dis ? Je suis le Maire, vous savez, et je dis forcément la vérité"

La journaliste : "Si, si, j'insiste pour voir le contenu de ces dossiers. Vous savez, nous les journalistes, on nous a appris à vérifier ce qu'on nous dit, c'est le B-A BA de ce métier"

Bernard Goursaud : "Puisque vous y tenez, regardez"

La journaliste, après avoir parcouru rapidement les dossiers : "Ahh, mais si je comprends bien, depuis le 28 mars 2008, vous avez interdit l'accès de Pierre Collenot à tous les documents publics de la commune, registres des délibérations, PLU, registre des permis de construire. Je comprends qu'il ait rué dans les brancards. Mais pourquoi lui avez-vous interdit cet accès ? Comme conseiller municipal, ça ne doit pas être facile pour lui d'exercer son mandat !"

Bernard Goursaud : "Je crois qu'il avait découvert ce jour-là quelque chose que je ne veux pas faire connaître aux Briellois. Alors il ne me restait plus que cette solution pour l'empécher d'aller plus avant dans ses découvertes.
Et je veux justement rendre impossible l'exercice de son mandat : les conseillers d'opposition n'ont pas leur place à Brie-sous-Matha."

La journaliste : "En réalité, ce qui remplit ces dossiers, ce ne sont pas, comme vous le disiez, les demandes de Pierre Collenot, mais les mémoires de vos avocats qui essayent de justifier vos refus successifs de lui fournir les quelques documents publics demandés, c'est à dire une quinzaine de feuilles environ.

J'ai vu aussi qu'il n'est pas le seul à avoir engagé des recours contre la commune devant le Tribunal Administratif : il y en a d'autres, pour des motifs analogues de refus de communication de documents publics."

Bernard Goursaud : Je suis le Maire : écrivez ce que je vous ai demandé d'écrire, ou je vais être très courroucé contre vous !
 Prochainement ...
 un nouvel interview imaginaire
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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 21:55
Une situation communale exemplaire,

Brie-sous-Matha est une commune exemplaire. Chacun le sait et reconnait dans cette brillante situation celui qui en porte la gloire.

qui donne le droit de donner des leçons

Cela justifie donc parfaitement que Monsieur Goursaud donne des leçons aux autres maires sur la façon dont ils devraient gérer leur commune, pour atteindre enfin les hauts niveaux de gestion communale, de qualité environnementale et de démocratie auxquels est parvenue la commune de Brie-sous-Matha sous ses mandats successifs.

Deux exemples.

Monsieur Goursaud, occupez-vous de ce qui vous regarde

Affaire n°1 - carrières et décharges

19 juin 2009

Monsieur Goursaud fait voter par sa majorité au conseil municipal la décision de mandater un huissier (450 € par constat, avec l'argent des contribuables briellois), pour aller faire "un constat de l'état actuel des carrières et décharges du canton"

Au cours du débat, un des conseillers fait observer que cette décision, qui concerne d'autres communes que la nôtre, est illégale. Le Maire s'obstine, et déclare qu'en tout état de cause, il ira jusqu'à prendre la dépense à sa propre charge (rires dans l'assemblée)
10 août

le Sous-préfet de Saint-Jean d'Angély écrit à Monsieur Goursaud :


Occupez-vous de ce qui vous regarde

"procédez au retrait de cette délibération dans les meilleurs délais."
Affaire n°2 - panneaux d'affichage

24 septembre 2009

Le Maire de Brie à Monsieur le Président de la Communauté de Communes du Pays de Matha

Il nous(1) a été indiqué que certaines communes n'avaient pas de panneaux permanents réservés à l'affichage, comme le prévoit l'article L581-13 du code de l'environnement(2)

En effet dans ma commune, un procédurier notoire, voir (sic) deux, que vous connaissez je pense assez bien, se fera, ou se feront, un malin plaisir à poursuivre les auteurs d'affichage en dehors des lieux autorisés.

Nous
(1) vous serions (sic) gréé (re-sic) de bien vouloir demander aux maires des communes de la CDC de nous(1) indiquer les emplacements réservés à l'affichage d'opinion ou aux activités des associations.

Veuillez agréer ...




(1)
Dans la République Autonome Brielloise (R.A.B.), le nous de majesté est un des attributs réservé au Maire.

(2)
Du code de l'environnement, le Maire de Brie a retenu principalement cet article. Une grande partie des autres articles de ce code ne sont pas en vigueur dans la République Autonome Brielloise (R.A.B.)

Cet lettre du Maire est retenue pour concourir à l'attribution 2009 des papillottes de Brie.

La papillote d'honneur, une exclusivité du blog "Briellois" voir cette rubrique

Pour la papillotte d'or 2008, voir cette page

Selon les conventions habituellement retenues pour les distinctions honorifiques, il existe, par ordre décroissant de mérite :
1. la papillote d'or 2. la papillote d'argent 3. la papillote de bronze
30 septembre

le Président de la Communauté de Communes écrit à Monsieur Goursaud :


Occupez-vous de ce qui vous regarde

"cette question est une affaire exclusivement communale."
Affaire n° 3 -

emplacement disponible pour la prochaine affaire
Occupez-vous de ce qui vous regarde

Un exemple parmi tant d'autres qui explique comment Monsieur Goursaud s'est taillé une belle réputation auprès de ses 24 autres collègues maires de la CDC du Pays de Matha.

Monsieur Goursaud, occupez-vous de ce qui vous regarde

Une victime, Monsieur Goursaud.

Voir : Carrières : le Maire de Brie-sous-Matha encore une fois victime du Sous-Préfet
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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 23:49









Il fait rire les enfants, mais, voyez comme son regard est triste !







One-man show : suivez ce lien
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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 15:30
La réforme des collectivités territoriales est l'objet d'un débat national, autour du projet Balladur.

Parmi les sujets "chauds", les pouvoirs des communes et des intercommunalités

Brie-sous-Matha me semble être un bon exemple de commune dont la situation, sous divers angles, permet de mesurer les enjeux du projet et ses conséquences sur la vie des citoyens, sur les finances publiques, et sur l'exercice de la démocratie dans ses échelons de base.

Par les lois de décentralisation, l'Etat a donné aux maires des pouvoirs qui ne sont soumis à aucun contrôle.

Pour les citoyens, l'addition est salée, et les libertés les plus élémentaires peuvent se trouver bafouées.
 
 Le point de vue de l'AMF (Association des Maires de France)
Des pratiques locales dévoyées qui montrent que ce point de vue mérite une réflexion plus approfondie
AMF : les communes, des "collectivités à part entière"

L'Association des maires de France (AMF) réaffirme les positions que son président, Jacques Pélissard, a défendues lors de son audition par le comité Balladur le 7 janvier 2009.


- La commune doit rester une collectivité à part entière, dotée de la personnalité morale, levant l'impôt, et disposant d'une clause de compétence générale.

- Les structures intercommunales doivent conserver des compétences d'attribution, transférées par les communes ou conférées par la loi.

- La carte de l'intercommunalité doit être achevée avant les prochaines élections municipales. A cette occasion, il faut assouplir les procédures de fusion et ouvrir une possibilité de remodelage des périmètres pour les rendre plus cohérents.

- La seule circonscription électorale concevable est la commune. Les délégués à l'intercommunalité doivent être choisis au sein de chaque conseil municipal.

- La réforme financière et fiscale doit aller de pair avec la réforme institutionnelle. Avec les départements et les régions, l'AMF estime que l'autonomie financière, qui garantit l'efficacité des collectivités et la responsabilisation de leurs élus, doit être renforcée. Le lien entre les entreprises et leur territoire d'implantation à travers un impôt sur l'activité économique, modulé par les assemblées délibérantes locales, doit perdurer.

- Des charges de fonctionnement exorbitantes (un personnel communal pléthorique). Voir un maire se demander en permanence comment il va occuper le personnel communal, laisse aisément penser qu'une mutualisation des effectifs assurerait des économies d'échelle significatives et une meilleure productivité. 

- Un équipement en matériel pour un coût trop élevé pour une si petite collectivité. Il pourrait être mieux amorti s'il avait un usage partagé avec d'autres collectivités voisines. (exemple : le matériel de photocopie)

- L'entretien (ou le mauvais entretien) d'un patrimoine communal disproportionné par rapport aux besoins réels de la commune. Ce patrimoine se transforme en ruines, faute des moyens et de la volonté de le préserver.

- L'opacité totale des fonds ou des ressources gérés en direct par la commune (gîtes communaux, salle des fêtes, carrières communales), pour lesquels le pouvoir de contrôle du conseil municipal ne peut pas s'exercer, parce que l'information sur la gestion lui est systématiquement refusée.

- L'application à la tête du client des lois en matière d'urbanisme, d'environnement et de fiscalité, dans les domaines où le maire peut exercer son pouvoir pratiquement sans contrôle de l'Etat, et déroger aux règles communes sans être inquiété. Ici, on connaît jusqu'au faux en écritures publiques, bien connu d'une administration de tutelle désarmée.

- La délégation de responsabilité de l'Etat aux communes en matière administrative doit être assortie d'un contrôle renforcé de l'application des lois de base par les communes. Pour les citoyens victimes de la "délinquance municipale" une voie de recours administrative doit être ouverte, avant le recours à la justice administrative pour abus de pouvoir. Comment les citoyens peuvent-ils agir contre un maire qui, par exemple à Brie-sous-Matha, leur refuse l'accès aux documents publics les plus élémentaires et qui pratique une forme de grève administrative envers une partie de ses administrés dont la tête ou l'opinion ne lui revient pas, en ne transmettant pas leurs dossiers ?

- La levée de l'impôt par les communes doit avoir comme contre-partie un renforcement du contrôle par l'Etat de la sincérité et de l'équité du calcul des bases d'imposition. Ces bases ne sont réellement à jour que si le maire le veut, et en particulier, en matière d'impôt foncier et de taxe d"habitation, s'il applique réellement les règles d'urbanisme en vigueur. Dans le cas contraire, c'est un outil dont le maire dispose et qu'il utilise pour rançonner les uns et favoriser les autres.
 
Et, pour financer tout ce gachis :

- Un endettement très élevé

- Les impôts locaux les plus élevés du canton. Une situation qui permet de penser qu'une mutualisation des taxes locales ne pourrait que bénéficier aux habitants de la commune.

Heureusement, il y a des maires qui se font un devoir de gérer le bien public en bons pères de famille, mais ce n'est pas le cas pour tous. L'argent facile et la mauvaise gestion sont la cause d'un immense gâchis d'argent public. Multiplié par le nombre de communes, c'est très probablement une part significative du PIB national qui part en fumée. 

J'invite l'AMF et tous ceux qui s'intéressent au sujet du pouvoir des communes à une visite guidée de la gestion communale de Brie-sous-Matha.

Le contre-exemple donné dans cette commune convaincra les plus réticents qu'une délégation sans contrôle est un risque énorme pour la collectivité.

Le pouvoir sans contrôle donné aux maires favorise la renaissance moderne de la féodalité.

Nos aînés, il y a 220 ans, se sont battus pour l'abolir. Il est visiblement nécessaire de remettre ce travail sur le métier.

Nous ne voulons pas revenir au temps des "Ecorcheurs" du 15ème siècle, ces seigneurs-bandits qui écumaient la Saintonge et l'Aunis.

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 13:20
Brie-sous-Matha - Hebdo de Charente-Maritime du 15 octobre 2009

La part des démons

Des effluves malodorants ont empesté l'air du bourg, samedi 3 octobre. Un comble au pays du cognac et de la "part des anges" ! » Pierre GIRARD.

Tout a commencé le matin du samedi 3 octobre, vers 9 h, quand des habitants de la commune ont constaté que des odeurs nauséabondes se dégageaient du réseau d'eaux pluviales du centre-bourg, jusqu'à l'exutoire des eaux pluviales dans le ru, près de la fontaine publique.

Aux environs de 9h30, Pierre Collenot, conseiller municipal d'opposition, a pu constater que la couleur noire des rejets était bien visible et que les odeurs nauséabondes étaient perceptibles au déversoir dans le ru, au niveau des grilles du réseau d'eau pluviale dans la rue Jean-Moulin et dans l'Impasse du Souterrain. Il s'agissait, vraisemblablement, des conséquences d'un déversement effectué, dans la nuit du 2 au 3 octobre, de résidus de cuves ou autres produits résiduels de viticulture.

Renseignements pris auprès de plusieurs habitants de la commune, il s'avère que cet événement se répète chaque année depuis fort longtemps, au moment des vendanges. Une plainte en ce sens a été déposée auprès de la gendarmerie de Matha, lundi 5 octobre, qui s'est, par ailleurs, rendue sur place pour constater le délit.

Pierre Collenot, en tant que conseiller municipal et comme président de la commission "environnement" s'est donc adressé au maire de la commune, Bernard Goursaud, pour lui demander « de prendre toutes les mesures légales de (sa) compétence et responsabilité, pour agir envers le ou les contrevenants, comme (il) l'avez fait récemment dans un cas analogue, pour que l'environnement des habitants de la commune reste agréable et soit respecté par tous, et que tous les habitants de notre commune soient traités sur un pied d'égalité » (sic).

Copie de la plainte a été adressée au sous-préfet de St-Jean-d'Angély.

Affaire à suivre...


Commentaire du blogueur

"Être sur un pied d'égalité"
  Signification : Être dans un rapport égalitaire.   Origine : Contrairement a beaucoup d'idées reçues, cette expression ne fait pas référence à la taille des chaussures mais au "pied", qui était au XVIIe siècle une unité de mesure. On l'emploie donc pour dire que deux personnes sont dans un rapport égalitaire.

Sous l'Ancien régime, la longueur du pied variait selon les lieux et les seigneurs. A Brie-sous-Matha, dans la République Autonome Brielloise (R.A.B.) le longueur du pied dépend de la façon dont le seigneur du lieu considère le manant. Il y a pollueur et pollueur.
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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 18:14
30.000 visiteurs - 70.500 pages visitées

Aujourd'hui, le blog "Briellois" a franchi le cap des 30.000 visiteurs depuis sa création (janvier 2008).

Sa fréquentation est entre 60 et 70 visiteurs par jour. Sans être exceptionnel, ce score est plus qu'encourageant.

Qui sont les visiteurs ?

- le Maire de Brie-sous-Matha : il est très certainement le visiteur le plus fidèle. C'est justice, car le succès de ce blog lui doit beaucoup, et il vient voir si le blogueur Briellois continue à entretenir sa cote. Il est aussi le meilleur agent de publicité pour ce blog, en entretenant régulièrement les habitants sur son contenu, par des tracts, des "Avis du Maire" et des affichages municipaux. Son intérêt pour le contenu du blog est d'autant plus vif qu'il cherche attentivement dans ses pages la petite phrase ou l'image à censurer, si possible par voie de justice. Les habitants de la commune aimeraient bien connaître son avis de fond sur les divers sujets traités ici. Ils sont très déçus de constater qu'il ne répond pas aux questions qui les intéressent, et qu'il ne s'attache qu'à la forme. Dommage pour le débat démocratique qui pourrait naître autour de ces sujets. Ce débat d'idées sur la gestion de la commune, il n'en veut pas : il doit penser que c'est trop dangereux pour lui.

- Les habitants de Brie : pami les sujets qui ont un grand succès auprès d'eux, les enregistrements audio des conseils municipaux sont en tête du hit-parade. Ils en redemandent. Ils ont raison, c'est un spectacle inédit.

- Les habitants du canton de Matha, et en particulier les élus. Le contenu de ce blog, avec ses comparatifs chiffrés de fiscalité, d'endettement et autres ratios significatifs des finances communales, et ses exemples briellois de démocratie communale bafouée, leur permet de se dire et de dire à leurs administrés que, tout compte fait, ça ne se passe pas si mal chez eux.

- Les autres visiteurs, qui trouvent sur ce blog les réponses à des questions d'intérêt général.

Les pages à succès

Les deux pages les plus visitées, depuis leur mise en ligne sur le blog, sont celles qui traitent du faux en écritures publiques et des règles d'utilisation du domaine public. Deux sujets d'intérêt général qui sont aussi (c'est pour cette raison que ce blog les expose) des sujets d'intérêt local briellois.

Les 30 articles les plus visités au cours des 30 derniers jours.

Le premier "Accueil" est la page d'accueil par laquelle les visiteurs entrent généralement sur le blog : elle permet de prendre connaissance des derniers articles publiés.

Contenus Titres Visiteurs
Accueil Le blog de Pierre Collenot, citoyen de Brie-sous-Matha 739
Article Faux en écritures publiques : loi et jurisprudence 148
Article Le CG3P (code général de la propriété des personnes publiques)… 139
Article Brie-sous-Matha : des impôts locaux qui amputent le pouvoir d'achat… 72
Article Page d'histoire : blogs et blogueurs de l'Antiquité à nos jours 59
Article Comment mesure-t-on la santé financière d'une commune ? 46
Article A Brie-sous-Matha, ne tombez pas dans le panneau ! 46
Article Conseil municipal du 15 septembre 2009 : compte-rendu et commentaires… 43
Article Pôles nature de Charente-Maritime et pôles anti-nature de Brie-sous-Matha 42
Article Panneaux de circulation : lettres adressées à Mr le Maire et à la DDE… 39
Article Vendanges à Brie-sous-Matha et rinçage des fosses : la…commune-poubelle 35
Article Conseil municipal du 15 septembre 2009 : enregistrement audio 29
Article Réglementation des carrières 22
Article Déversements sauvages dans les eaux pluviales de Brie : dépôt de plainte 22
Article Conseil municipal du 12 août 2009 : enregistrement audio - super-menteur 21
Article Les pratiques de la République Autonome Brielloise (R.A.B.) 20
Accueil Le blog de Pierre Collenot, citoyen de Brie-sous-Matha 19
Catégorie Elections des maires 17
Article Les décharges sauvages de Brie-sous-Matha 17
Article Monsieur le Maire, quand répondrez-vous aux questions posées ? 17
Article Carrières : le Maire de Brie-sous-Matha encore une fois victime du sous-préfet 17
Article Calendrier budgétaire des communes 17
Article Brie-sous-Matha : des chaises musicales aux chaises vides 17
Accueil Le blog de Pierre Collenot, citoyen de Brie-sous-Matha 16
Page Briellois : blog reconnu d'utilité publique 16
Article Le compte-rendu du Conseil Municipal du 24 septembre : pour rétablir… 15
Article Brie-sous-Matha - lieu n°5 : le projet de lotissement communal 15
C.G.U. briellois.over-blog.com - conditions générales d'utilisation 15
Article Jugement du Tribunal de Grande Instance - 25 mars 2008 14
Catégorie Carrières, décharges 14

Evolution de la fréquentation du blog "Briellois" depuis sa création



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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 08:15
Quand le Maire favorise l'illégalité

A Brie-sous-Matha, les règles du Code Général de la Propriété des Personnes Publiques (CG3P) sont délibérément ignorées depuis de nombreuses années.

Que dit le CG3P ?

L'usage privatif du domaine public est personnel. Il suppose l'octroi d'un titre d'occupation délivré par le propriétaire ou le gestionnaire de la dépendance domaniale occupée.

« Art. L. 2122-1 du CG3P - Nul ne peut, sans disposer d'un titre l'y habilitant, occuper une dépendance du domaine public d'une personne publique mentionnée à l'article L. 1 ou l'utiliser dans des limites dépassant le droit d'usage qui appartient à tous.

« Art. L. 2122-2 du CG3P - L'occupation ou l'utilisation du domaine public ne peut être que temporaire.

En contrepartie de l'occupation privative de leur domaine public, les personnes publiques perçoivent des redevances domaniales.

Ces règles ne sont pas appliquées à Brie-sous-Matha, où un particulier utilise depuis de nombreuses années un bâtiment public comme hangar agricole, sans bail ni loyer.

Ce bâtiment public est bien connu : c'est l'ancien bâtiment des Vignerons Charentais, une ruine municipale qui domine la commune de toute sa laideur.

Le sujet de l'occupation illégale de ce bâtiment a déjà été évoqué à plusieurs reprises au Conseil Municipal, sans résultat.

Régulièrement, des conseillers municipaux sont interpellés à ce sujet par des habitants de la commune : ils leur demandent quand prendra fin cette situation illégale, qui apparaît, et depuis longtemps, comme une véritable inégalité de traitement entre les habitants.

Devant cette situation qui s'éternise, un conseiller municipal a demandé par écrit au Maire que le sujet soit mis à l'ordre du jour d'un prochain Conseil Municipal.

Les questions dont l'inscription à l'ordre du jour du Conseil Municipal a été demandée le 7 juillet 2009

Bâtiment relais dit "bâtiment des vignerons"

 

o Ce bâtiment fait-il toujours partie du patrimoine de la Commune ?

o Si oui, de quel titre d 'occupation se prévaut I'occupant actuel ?

o Quelle est la contrepartie de cette occupation ?

o Quand la Commune prévoit-elle sa réhabilitation ou quel est son devenir ?

o Que sont devenus les 810 000 francs (121.500 €) versés en 1999 par I'assurance au titre de dédommagement du sinistre de 1998 ?


Pour couvrir une illégalité, le Maire en commet délibérément une autre

Ces questions ont été posées par écrit le 7 juillet 2009. Aujourd'hui 13 octobre, cela fait 97 jours ! Voir ici le nombre de jours actualisé

Elle n'ont toujours pas figuré à l'ordre du jour d'un conseil municipal.

Trois réunions de Conseil ont eu lieu depuis qu'elle ont été posées au Maire. Il avait toute possibilité de les inscrire à l'ordre du jour d'une de ces trois réunions. Il a choisi délibérément de ne pas le faire, et n'a pas motivé son refus.

Un Maire peut-il refuser l'inscription d'une question posée par un Conseiller Municipal ?

3 - Le refus du maire d'inscrire la proposition d'un conseiller municipal
Un refus de sa part doit être motivé et peut faire l'objet, le cas échéant, d'un recours pour excès de pouvoir (arrêt du Conseil d'Etat, 29 juillet 1950, "Attafi").
Ainsi, le pouvoir discrétionnaire du maire sur ce point n'est pas sans limite. En effet, le refus est susceptible de recours devant le tribunal administratif, et le silence du maire pendant deux mois équivaut à un refus d'inscription (arrêt de la Cour administrative d'appel de Lyon, 22 septembre 1998, "commune de Théoule-sur-Mer").

Trois questions au Maire de Brie-sous-Matha

  • Monsieur le Maire, quand les lois de la République (la vraie) entreront-elles en application à Brie-sous-Matha ?
  • Monsieur le Maire, pourquoi, par votre silence sur ce sujet, couvrez-vous des pratiques illégales ? La défense du bien public communal fait partie de vos responsabilités de Maire. Les explications sur son utilisation douteuse font également partie des responsabilités du Maire.
  • Monsieur le Maire, allez-vous encore pleurnicher, raconter qu'il y a des procéduriers qui vous en veulent ?
Votre silence obstiné ne laisse guère d'autre solution, pour répondre à l'interrogation quotidienne des habitants : comment ramener un jour la commune de Brie-sous-Matha au respect des lois françaises (en particulier à propos de l'utilisation privative du bien public) et à la remise en vigueur du principe de l'égalité entre tous les citoyens ?

 "Veni, vidi, video" (Je suis venu, j'ai vu, je vois), comme disait Jules. Notre étape suivante ?
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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 16:40

Les mauvaises habitudes ont la peau dure...
 
Je pense qu'il n'y a pas 36 chemins pour les faire évoluer.
 
J'ai donc décidé de porter plainte contre "x" pour pollution du réseau d'eaux pluviales de la commune, avec des produits liquides de nature indéterminée, de couleur noirâtre ou sombre, et d'odeur pestilentielle.

Voir cet article : Vendanges à Brie-sous-Matha et rinçage des fosses : la commune-poubelle

La plainte a été enregistrée par la gendarmerie de Matha le 5 octobre après-midi

Elle sera suivie, je l'espère, d'une enquête sérieuse pour identifier le ou les responsables de cette pollution.
 
J'espère que cela permettra de mettre un terme à une pratique qui revient chaque année au moment des vendanges, alors que des solutions alternatives au rejet dans les réseaux d'eaux pluviales ne manquent pas.
 
Une démarche qui ne surprendra personne à Brie-sous-Matha. Depuis plusieurs mois, les habitants de la commune ont pris l'habitude de me faire part de leurs doléances dans ce domaine : rejets dans les réseaux d'eau pluviale, pollution de la rivière par des produits qui tuent la flore, dépôs d'ordures dans les carrières communales et privées.
 
La commission communale "environnement" a du pain sur la planche, si elle le veut.

Affaire à suivre ...

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