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  • : Le blog de Pierre Collenot, citoyen de Brie-sous-Matha
  • : Réflexions d'un citoyen sur sa commune en Charente-Maritime.
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« La démocratie ne consiste pas à mettre épisodiquement son bulletin dans l’urne, à déléguer les pouvoirs à un ou plusieurs élus, puis se désintéresser, s’abstenir, se taire, pendant cinq ou sept ans. (...) La démocratie n’est efficace que si elle existe partout en tout temps. Le citoyen est un homme qui ne laisse pas aux autres le soin de décider de son sort commun. Il n’y a pas de démocratie si le peuple n’est pas composé de véritables citoyens, agissant constamment en tant que tels. »

Pierre Mendès-France - La république moderne.


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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 15:00
Le 21 octobre 2009, Monsieur Goursaud a eu enfin la possibilité de s'exprimer longuement dans les colonnes de l'Hebdo de Charente-Maritime.

La journaliste qui l'interviewait a visiblement été un peu pressée par le temps.

Il a semblé utile de reprendre ici plusieurs chapitres de ce long monologue pour y ajouter quelques précisions, et recueillir par la même occasion quelques avis contradictoires sur les propos tenus par Monsieur Goursaud

La journaliste n'avait malheureusement pas eu le temps de recueillir ces avis avant d'écrire son article.

Ces interviews imaginaires seront donnés au fil des jours.

L'interview (réel) de Bernard Goursaud, "quelque peu courroucé", dans l'Hebdo de Charente Maritime


Et concernant la faillite de la municipalité ? « On n'a pas bougé les taux de fiscalité de la commune depuis 1990, les bases ont augmenté bien entendu comme ça se passe partout mais pas les taux.


 

 

Quand Jimmy Cricket parle à un sourd

 



L'interview imaginaire

Et si on parlait de la fiscalité locale ?

La journaliste : Vous avez déclaré dans l'Hebdo que vous n'avez pas bougé les taux de fiscalité locale à Brie-sous-Matha depuis 1990. Certains de vos administrés m'ont expliqué que cette affirmation tant de fois répétée dans vos discours et vos écrits cache un vrai mensonge.

Bernard Goursaud : Ce sont des gens qui m'en veulent qui disent cela, entraînés par ce c..., pardon, cet énergumène de Collenot.

La journaliste : D'après ce que j'ai compris, cela se disait déjà bien avant qu'il vienne habiter à Brie.

Bernard Goursaud : Expliquez-moi. Je ne comprends pas d'où ça peut venir, et d'ailleurs, c'est impossible. J'étais le Maire pendant cette période.

Depuis 1996 : un racket fiscal sur les habitants de Brie-sous-Matha.

La journaliste
: C'est quelque chose de très simple. En 1995, la compétence "Ordures Ménagères" a été déléguée par les communes à la Communauté de Communes. Par la même occasion, la perception de la taxe "ordures ménagères" a été transférée des impôts communaux au budget de la CDC.

En 1996, les impôts locaux auraient dû baisser à Brie de la valeur de la taxe "Ordures ménagères" puisqu'elle était désormais perçue directement auprès des ménages par la CDC.

Mais vous n'avez pas baissé les taux des taxes locales à cette occasion, et le résultat n'est pas du tout ce que vous affirmez, car depuis cette année-là les Briellois paient deux fois la taxe "ordures ménagères". Une fois à la commune, qui a ainsi augmenté sa pression  fiscale du montant de la taxe, et une autre fois à la CDC.

Bernard Goursaud : Les Briellois n'y ont vu que du feu, et moi ça me permet de continuer à leur affirmer que les impôts locaux n'ont pas augmenté, même s'ils paient deux fois cette taxe. Et puis, tout cela c'est de la faute de la CDC. Ils n'avaient qu'à pas accepter ce transfert de compétences. D'ailleurs tous les ennuis que connaît ma commune viennent de la CDC. Je les hais.

Depuis 1996 : chaque année, de 70 à 150 euros d'impôts supplémentaires par famille brielloise, par décision municipale.

La journaliste
: Ainsi grâce à vous, chaque  famille de Brie paie depuis 1996 entre 70 et 150 euros de plus d'impôt par an. Et vous avez le culot de vous en glorifier. Vous avez une notion très étonnante de la défense du contribuable

Mais parlons aussi des taux de la fiscalité locale. Vous battez des records à Brie-sous-Matha.

Bernard Goursaud : Si vous vous basez sur les chiffres du Ministère des Finances pour me dire ça, je vous arrête tout net : comme je l'ai déjà dit à de nombreuses reprises, les tableaux publiés par ce ministère sont pleins d'erreurs, et mes détracteurs, comme ce c..., pardon cet énergumène de Collenot, en profitent outrageusement pour me dénigrer.

Mais, vrais ou faux, ces chiffres montrent combien est utile l'Association de Défense des Contribuables que j'ai créée en 2008 pendant ma campagne des cantonales.
Dans les communes qui ont des impôts excessifs, il faut que les contribuables réagissent, et je suis à l'évidence leur porte-parole le plus qualifié.

Et je vais vous dire une chose : lorsque je suis attaqué, je me défends en montrant ce qui se passe chez les autres. C'est ma devise : "d'abord chez les autres, avant chez moi". Alors, regardez le tableau des taxes 2008 (ci-dessous). Vous verrez que la commune de Brie-sous-Matha n'est pas seule sur le podium. Alors que ceux qui me critiquent balayent d'abord devant leur porte, et regardent bien quels sont mes challengers en fiscalité locale dans le canton de Matha. Je n'en dirai pas plus, mais je me comprends.

La journaliste : C'est important de se comprendre quand on monologue.

Bernard Goursaud : Mais regardez notre classement en "Foncier non bâti." Il n'y a rien à redire, pour cette taxe ?

La journaliste : Rappelez-moi quelle était votre activité professionnelle.

Bernard Goursaud : Vous commencez sérieusement à me courroucer avec vos questions !!! Vous êtes de mèche avec ce c... de Collenot.

La journaliste : Merci pour ces explications.
  Prochainement...  un nouvel interview imaginaire

Taux 2008 des 4 taxes locales - Source : Ministère des Finances
  
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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 14:18
Le 21 octobre 2009, Monsieur Goursaud a eu enfin la possibilité de s'exprimer longuement dans les colonnes de l'Hebdo de Charente-Maritime.

La journaliste qui l'interviewait a visiblement été un peu pressée par le temps.

Il a semblé utile de reprendre ici plusieurs chapitres de ce long monologue pour y ajouter quelques précisions, et recueillir par la même occasion quelques avis contradictoires sur les propos tenus par Monsieur Goursaud

La journaliste n'avait malheureusement pas eu le temps de recueillir ces avis avant d'écrire son article.

Ces interviews imaginaires seront donnés au fil des jours.

L'interview (réel) de Bernard Goursaud, "quelque peu courroucé", dans l'Hebdo de Charente Maritime

« Après s'en être pris à la mairie il [Collenot] s'en prend aux viticulteurs», commente Bernard Goursaud, qui, comme la plupart de ses administrés exploite lui aussi quelques lopins de vigne. «Est-ce que vous pensez qu'au moment des vendanges, lorsque les gens passent un coup de jet dans un cuvier, une citerne pour enlever la poussière, ils polluent l'eau ?», questionne-t-il en attestant par ailleurs de la bonne santé de la source où nombreux sont ceux qui viennent s'y ravitailler «sous leur propre responsabilité», précise l'édile. «Mais si cela se reproduit au moment des vendanges et si c'était aussi pollué qu'il le dit, les gens seraient tous morts aujourd'hui !», lance-t-il avant d'ajouter : «Michel Doublet* m'a demandé de participer au syndicat départemental des eaux, j'en suis vice-président, croyez-vous qu'en ma qualité je contribuerai à polluer ? L'eau est un bien trop précieux pour qu'on en fasse n'importe quoi !»




L'interview imaginaire

Les Grandes Eaux du Roi-Soleil de Brie-sous-Matha.

La journaliste : Après votre déclaration sur les eaux de Brie, je suis allée me renseigner auprès des habitants de la commune pour savoir ce qu'ils pensent de cette question. Je dois dire que leurs réactions à votre déclaration sont assez vives. Ils sont en particulier scandalisés par votre phrase "croyez-vous qu'en ma qualité je contribuerai à polluer ? L'eau est un bien trop précieux pour qu'on en fasse n'importe quoi". Les exemples qu'ils m'ont cités, montrent que cette déclaration est de pure forme.

Bernard Goursaud : C'est ce c..., pardon, cet énergumène de Collenot qui vous a dit cela. Il ne fait que me dénigrer.

La journaliste : Non, ce sont d'autres habitants de la commune qui m'ont parlé de ce qu'ils appellent "le grand gâchis des eaux de Brie". Ce qui les a révoltés, c'est que pendant presque tout l'été 2009, alors que toute la région manquait cruellement d'eau, la fontaine de Brie coulait à pompes forcées, et que des milliers de mètres cubes de ce bien si précieux ont été pris sur les nappes pour partir s'évaporer dans l'atmosphère.




Bernard Goursaud : Brie-sous-Matha, c'est le Versailles de la Saintonge, et j'en suis le Roi-Soleil. Imaginez Versailles sans ses bassins, ses jets d'eau, ses cascades. Sans ces eaux versées à profusion, Versailles ressemblerait à la Saintonge de cet été : un pays en panne d'eau ! Sans ces cascades et cette fontaine qui coulait à flots, Brie-sous-Matha n'aurait pas été Versailles et je n'aurais plus été son Roi-Soleil. Un drame pour notre petite commune. Alors Nous avons décidé de pomper dans la nappe, car tel est Notre bon plaisir.



Le Roi-Soleil dispose d'un pouvoir absolu sur tous les éléments précieux de la nature, et en particulier sur l'eau. Les pouvoirs du Sous-préfet ou du Syndicat Départemental des Eaux sont peu de chose par rapport au pouvoir absolu dont Nous disposons sur les éléments : eux ils proposent, réglementent et légifèrent (entre nous, ils  me laissent agir tranquillement, parce que le contrôle de l'application des  lois et règlements n'est pas leur priorité) et Nous, Nous disposons, car tel est Notre bon plaisir.




La journaliste : Il n'y a pas eu de protestations parmi les habitants ?

Bernard Goursaud : A part ce c..., pardon, cet énergumène de Collenot, qui Nous a écrit une lettre pour Nous demander d'arrêter le pompage, (lettre que Nous avons immédiatement mise au panier), personne ne Nous a sollicité pour une audience à ce sujet. C'est normal, les gens de Brie sont habitués à ce que Nous  vidassions les nappes phréatiques et assèchassions leurs puits dès le début de l'été. Notre second adjoint en est même très heureux, parce que ça lui rappelle le bon temps des grandes sécheresses, quand les vieux du village descendaient dans les puits pour les curer. C'est un nostalgique, Notre adjoint !





L'eau non contrôlée de la fontaine publique

La journaliste
: Les gens de Brie m'ont dit aussi leur étonnement de l'absence de panneau pour informer que l'eau de la fontaine publique n'est pas contrôlée, c'est à dire légalement non potable.

Bernard Goursaud : Ce c..., pardon, cet énergumène m'a emm... avec cette demande. Je l'ai bien roulé dans la farine, avec cette affaire. J'ai affiché cet avis seulement pendant la période où la pompe a été en panne. Ca m'a fait rire, vous ne pouvez pas imaginer comme c'était drôle. Dès que la pompe a fonctionné de nouveau, hop, j'ai enlevé le panneau. Hilarant.

La journaliste : Effectivement, j'ai constaté qu'il n'y en a aucun à la fontaine. Vous ne craignez pas qu'un jour il y ait un problème sanitaire, avec cette fontaine publique non contrôlée, et pas d'information pour les consommateurs ?

Bernard Goursaud : Mon statut de vice-président du Syndicat Départemental des Eaux immunise naturellement tous les consommateurs d'eau de la fontaine contre tout risque de maladie. Et mon second adjoint a fait très justement remarquer à ce c..., pardon, cet énergumène de Collenot, qu'il a toujours bu l'eau de cette fontaine depuis qu'il est tout petit, et qu'il se porte bien. Collenot, il ne peut pas comprendre un truc comme ça, il n'est pas né ici. Les règlements sanitaires, c'est pas pour nous à Brie.

La plainte pour pollution des eaux de la commune

La journaliste
: Et la plainte de Collenot, au sujet des déversements de fonds de fosses à vendanges dans les caniveaux ?

Bernard Goursaud : Ca m'a mis dans une colère folle. C'est la goutte qui a fait déborder le vase, et c'est à cause de cela que j'ai demandé ce long interview à "l'Hebdo de Charente-Maritime".

La journaliste : Mais vous n'étiez pas concerné personnellement ?

Bernard Goursaud : Non, mais comme Maire, je ne peux pas supporter l'idée que quelqu'un de la commune, conseiller municipal, de surcroît, dise que de tels faits se produisent ici et aille porter plainte. C'est de la désinformation pure et simple et une atteinte grave à Notre image.

La journaliste : Ce qui a beaucoup étonné les gens de Brie, c'est que la poussière d'une citerne, comme vous le dites dans l'interview, puisse sentir aussi mauvais et laisser de telles traces noires dans les caniveaux et dans le ruisseau de Brie.

Bernard Goursaud : C'est une particularité brielloise. Ici, la poussière a toujours eu une odeur pestilentielle, et celle de mon exploitation est comme les autres poussières brielloises. Je le constate tous les ans depuis longtemps au moment des vendanges. Et ça, ce c..., pardon, cet énergumène de Collenot ne peut pas le comprendre. Il n'est pas d'ici.

La journaliste : Merci, votre Majesté

  Prochainement...  un nouvel interview imaginaire
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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 00:38
Le 21 octobre 2009, Monsieur Goursaud a eu enfin la possibilité de s'exprimer longuement dans les colonnes de l'Hebdo de Charente-Maritime.

La journaliste qui l'interviewait a visiblement été un peu pressée par le temps.

Il a semblé utile de reprendre ici plusieurs chapitres de ce long monologue pour y ajouter quelques précisions, et recueillir par la même occasion quelques avis contradictoires sur les propos tenus par Monsieur Goursaud

La journaliste n'avait malheureusement pas eu le temps de recueillir ces avis avant d'écrire son article.

Ces interviews imaginaires seront donnés au fil des jours.

L'interview (réel) de Bernard Goursaud, "quelque peu courroucé", dans l'Hebdo de Charente Maritime



«Ça ne nous empêche pas d'avoir des projets»


Balayant de la main tous ces «dénigrements» comme il les qualifie lui-même, Bernard Goursaud préfère se tourner vers l'avenir de sa commune. Car «heureusement, souligne-t-il, ça ne nous empêche pas d'avoir des projets». À ce chapitre, un lotissement de 8 lots devrait bientôt sortir de terre à l'entrée du village ainsi qu'un square aménagé dans le centre bourg. Auxquels il faut aussi ajouter l'aménagement du secrétariat de la mairie, du bureau du maire et des adjoints, d'une grande médiathèque, d'une salle pour les jeunes, d'une salle du 3e âge et d'une salle de réunion dans un bâtiment jouxtant l'actuel hôtel de ville. De l'autre coté de la rue, la municipalité envisage également la création d'un multiservices dans un grand ensemble qu'elle a acheté.


«On s'est donné les moyens de dire «on aura le personnel qu'il faut pour que les projets avancent quand même d'une manière normale». La conseillère générale, Catherine Imbert, nous apporte son aide. Et puis, nos associations** communales fonctionnent à merveille», ajoute-t-il tout sourire mettant en exergue combien les perspectives et la vie des administrés étaient plus importantes à ses yeux. «Je prends ça avec plus de recul. Ça fait quand même 32 ans que je suis maire donc depuis 32 ans j'en ai vu passer un peu de toutes les couleurs...»



L'interview imaginaire

Une grande spécialité du maire de Brie :  le projet.

La journaliste : Revenons un peu sur les nombreux projets que vous avez lancés. J'aimerais avoir quelques précisions.

Parlons d'abord d'un de vos plus grands projets : le bâtiment-relais.

Bernard Goursaud : Bon, si vous voulez, mais on aurait pu commencer par quelque chose de plus réussi.

Ce bâtiment-relais est, parmi mes projets, celui pour lequel j'ai investi beaucoup d'énergie et j'ai fait investir beaucoup d'argent public. Il y avait des opposants dans la commune et au conseil municipal. J'ai eu beaucoup de mal à les faire taire, mais, comme d'habitude, j'y suis parvenu. Leurs critiques étaient de la mauvaise foi caractérisée et montraient à l'évidence qu'ils en voulaient à ma personne.

La journaliste : Déjà ! Et qu'est devenu ce beau projet  contesté ?

Bernard Goursaud : Après une inauguration en grandes pompes, le 2 septembre 1989, où j'avais invité tous mes amis, la société des Vignerons Charentais a été mise en liquidation au bout d'un peu plus de 5 ans, en 1995. L'argent des contribuables de Brie a pourtant été largement utilisé pour aider l'entreprise (subventions, loyer gratuit, exonérations, etc.). Aujourd'hui, c'est une des plus belles ruines communales de la région. Elle domine Brie-sous-Matha de toute son esthétique moderne. On ne peut pas l'ignorer, quelle que soit la route par laquelle on arrive au bourg.


En réalité, ce qui compte, ce n'est pas qu'un projet comme celui-là réussisse et apporte quelque chose à la commune et à la collectivité qui le finance. Le plus important, c'est d'être sur la photo le jour de l'inauguration, avec des gens qui se moquent comme de leur première chemise de l'usage qui sera fait de l'argent des contribuables. Etre sur la photo avec eux, ça c'est vraiment essentiel.

Et si on parlait d'autre chose ? 

La journaliste
: Alors, parlons du terrain de tennis. C'était une bonne idée, ça.

Bernard Goursaud : vous allez me courroucer. Je veux parler de projets sérieux. Pas ceux pour lesquels l'argent public a été gâché en pure perte.

S'il n'en reste qu'un, je serai celui-làLa journaliste : Vous avez raison, parlez-moi donc de votre projet 2000 plants de vigne pour l'an 2000. Ca c'était un beau projet. J'ai très envie de les voir, dans les rues de la commune, ces 2000 plants de vigne. Ca doit être très pimpant, et aussi très spectaculaire ?

Bernard Goursaud : J'étais aussi sur la photo. Mais nous ferons la visite un autre jour. Je suis un peu pressé aujourd'hui.

La journaliste : Bon, alors, parlons de votre projet du lotissement communal. Ca, c'est un vrai projet ?

Bernard Goursaud : Oui, un vrai, et probablement le plus ancien de tous : il a près de 20 ans. Comme les vieux noyers, il a une longévité qui montre qu'il est bon. Il a survécu à plusieurs campagnes électorales, et je le ressors des tiroirs à chaque nouvelle occasion. Vous savez, les gens adorent qu'on les fasse rêver. Ca alimente les conversations et ça remplit les urnes. Alors, plus les projets durent, meilleur c'est. Celui-ci m'intéresse personnellement beaucoup, n'en déplaise aux envieux et à ces c... , pardon, ces énergumènes de l'opposition. Voyez aussi ici, comment ils me persécutent sur ce sujet.

La journaliste : et la réalisation, vous la voyez pour quand ?

Bernard Goursaud : Vous n'avez pas compris : ce qui compte, c'est que le projet dure longtemps. Sinon, comment remplir mes discours et le journal municipal. Un projet, c'est comme en amour : le meilleur moment, c'est quand on monte l'escalier. Plus il y a d'étages, plus le bonheur dure.

La journaliste : La prochaine fois que vous viendrez à l'Hebdo, je vous ferai passer devant. Et les autres projets dont vous avez parlé : un hôtel de ville flambant neuf, une grande médiathèque, un square, une salle des jeunes, une salle du 3ème âge, un grand ensemble avec un multi-service. Vous aurez effectivement besoin d'un sérieux coup de main financier de la Conseillère Générale pour réaliser  autant de projets. Tout cela n'est-il pas disproportionné par rapport aux besoins et aux ressources d'une commune de 190 habitants ?

Bientôt la mer à Brie-sous-Matha

Bernard Goursaud
: Nous avons toujours eu les moyens de mes projets. Je prévois aussi un énorme chantier pour faire arriver la mer à Brie-sous-Matha.

La journaliste : Là, vous plaisantez !!!

Bernard Goursaud : Pas du tout : elle n'est qu'à 80 kilomètres de Brie. Même le blogueur le dit, les communes les plus endettées du département de Charente-Maritime sont les communes du littoral. Pour réaliser tous mes projets, nous devrons nous endetter énormément. Et, pour tenir notre rang, compter Brie-sous-Matha parmi les communes du littoral.

La journaliste : Je suis épatée.

Bernard Goursaud : Bon, c'est pas tout, j'ai aussi un devis de 291.064 € pour remettre en état les voies et chemins de Brie qui sont dans un état calamiteux, parce que je les ai laissés à l'abandon depuis des années.

La journaliste : Il va falloir faire des choix. C'est la crise en ce moment.

Bernard Goursaud : Mon choix est fait depuis longtemps : Dans la continuité de mon action municipale, nous ferons durer ces projets. Il me faut promettre beaucoup pour rester crédible. Les Briellois ne seront pas déçus, et moi je serai sur les photos. Ils en auront pour leur argent, pour leurs impôts.

Et puis, je dois cette justice à mes opposants : à Brie-sous-Matha, comme ailleurs, un projet qui n'aboutit pas consomme beaucoup moins d'argent public qu'un projet qui aboutit. Voyez le bâtiment des "Vignerons Charentais".

La journaliste : Alors, longue vie à tous vos projets.
  Prochainement...  un nouvel interview imaginaire
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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 00:15
Le 21 octobre 2009, Monsieur Goursaud a eu enfin la possibilité de s'exprimer longuement dans les colonnes de l'Hebdo de Charente-Maritime.

La journaliste qui l'interviewait a visiblement été un peu pressée par le temps.

Il a semblé utile de reprendre ici plusieurs chapitres de ce long monologue pour y ajouter quelques précisions, et recueillir par la même occasion quelques avis contradictoires sur les propos tenus par Monsieur Goursaud

La journaliste n'avait malheureusement pas eu le temps de recueillir ces avis avant d'écrire son article.

Ces interviews imaginaires seront donnés au fil des jours.
 
L'interview (réel) de Bernard Goursaud, "quelque peu courroucé", dans l'Hebdo de Charente Maritime

Des démissions en série

Autre record pour la commune, celui d'avoir connu quatre maires en quatre mois...

"Le 18 janvier 2009, à l'occasion de la cérémonie des voeux à ses administrés, Bernard Goursaud annonçait sa décision de démissionner de son mandat de maire. Sa première adjointe, Michelle Guillaume endossera à son tour l'écharpe tricolore... pour l'abandonner le 24 mars. Puis, c'est Pierre Speletta qui reprendra la barre pour à nouveau jeter l'éponge le 21 avril. Finalement le 7 mai, Bernard Goursaud retrouvait son fauteuil de maire. Explications..."


 

L'interview imaginaire

La partie de chaises musicales des 3 maires de Brie

La journaliste : Monsieur Goursaud, après la version pour la presse, me donneriez-vous la version "off" de cet épisode qui a fait grand bruit dans la presse locale et nationale (Le Monde 2).

Bernard Goursaud : En réalité, cette ronde des Maires a été un coup complètement foireux. Je vais vous expliquer pourquoi, mais vous ne le répéterez à personne, promis ?

La journaliste : Racontez-moi.

Bernard Goursaud : Comme je vous l'ai déjà dit, je ne supporte pas qu'il y ait une opposition à Brie-sous-Matha. Ce n'est pas nouveau, mais jusqu'à présent, au cours des mes 33 années de mairie, j'ai toujours réussi à faire taire les opposants. Je connais la méthode, et ça a toujours marché.

A Brie-sous-Matha, on se connait tous depuis l'enfance, avec tous les petits détails de la vie privée. Et vous savez, les gens qui n'ont rien à se reprocher, c'est extrèmement rare. Ca me garantit une grande fidélité ou un grand silence.

Depuis les dernières municipales, il s'est produit quelque chose de nouveau :

D'abord, il y a eu cette saleté de blog et, malgré deux procès à ce c.., pardon, cet énergumène, je n'ai pas réussi à le faire fermer. Les juges semblent être de mèche avec lui. Alors, il continue à publier ses articles insupportables. Et lui, il n'est pas d'ici. Alors les méthodes traditionnelles ne fonctionnent pas avec lui.

Puis, au fil des mois l'opposition a fait tache d'huile : au début il n'y avait que ce c.., pardon, cet énergumène de Collenot. Et maintenant ils sont quatre. Imaginez un peu. Me faire ça, des gens qui ont été élus sur ma liste, dont un membre de ma propre famille.
C'est proprement intolérable !

Alors j'ai essayé de faire croire au Sous-Préfet que la commune était devenue ingouvernable, une véritable poudrière prête à exploser, un Tchernobyl charentais qui allait envoyer des retombées sur tout l'arrondissement, voire le département (quand il y a du vent d'est). Il fallait donc prendre une mesure radicale, qui aurait peut-être pu faire disparaître cette opposition : il fallait dissoudre le conseil municipal.

Alors, avec mes deux adjoints, nous avons monté le jeu de chaises musicales que tout le monde connait. Eh bien, malgré cette mise en scène si bien construite, le préfet n'a pas été dupe.

La journaliste : il faut dire que vous avez toujours disposé d'une confortable
majorité au Conseil Municipal.

Bernard Goursaud : Vous n'avez pas compris : une majorité vraiment confortable pour moi, c'est pas d'opposition du tout. C'est cette majorité-là que je veux, et pas une autre. Et le préfet, comme vous, n'a rien compris. La presse en a fait des gorges chaudes, et je me suis couvert de ridicule, en entraînant mes deux adjoints dans cette partie de bonneteau.

La journaliste : Finalement, vous avez retrouvé votre écharpe de Maire.

Bernard Goursaud : Oui, c'est ce que j'avais prévu avec mes adjoints si le coup foirait, c'est à dire si le préfet n'annulait pas les élections. Il fallait absolument que je sois de nouveau Maire de Brie lors des festivités du 10ème anniversaire du jumelage avec Villeneuve du Paréage (Ariège). Imaginez un peu ce qu'auraient pensé les Ariégeois si, ce jour-là, le Maire avait été l'un de mes deux adjoints !

La journaliste : Et si votre coup avait réussi, que se serait-il passé ?

Bernard Goursaud : On aurait refait les élections, et pfftt, dégagez, plus d'opposition. Un conseil municipal de rêve, comme avant que ce c.., pardon, cet énergumène de Collenot soit élu.

La journaliste : Alors vous êtes obligé de faire fonctionner la commune avec une opposition ?

Bernard Goursaud : Oui, mais je leur mène la vie très dure : procès et plaintes divers ; interdiction totale d'accéder aux documents publics ; je ne leur fournis pratiquement aucun document, par exemple lorsqu'il y a des décisions financières à prendre, et en particulier pour le vote du budget ou  seulement en leur faisant payer ces documents ; je convoque les réunions du Conseil Municipal à n'importe quelle heure et je choisis les jours où je sais qu'ils ne pourront pas être présents ; je crée des commissions où je demande à ma majorité de ne pas sièger ; je les insulte, ou les fais insulter pendant les réunions du Conseil Municipal ; je demande à mes proches de les menacer dans les réunions publiques ; je mets les obstacles que je peux comme maire dans l'exercice de leur activité professionnelle ; j'ai obtenu de Dominique Bussereau, Président du Conseil Général qu'il écrive un courrier de menaces à ce c.., pardon, à cet énergumène de Collenot, et je ne suis pas en panne d'imagination pour trouver d'autres méthodes et leur montrer qu'à Brie-sous-Matha...

La journaliste : ... il n'y a pas de place pour une opposition.

Bernard Goursaud : Je vois que vous commencez à comprendre.

La journaliste : Pourquoi traitez-vous systématiquement M. Collenot de connard ? C'est un tic chez vous ?

Bernard Goursaud : J'ai commencé à l'appeler  ainsi pendant ma campagne aux cantonales en 2008. Et je ne vois vraiment pas  pourquoi je devrais changer de vocabulaire à son égard. Ce n'est pas un tic, c'est la coutume : j'ai toujours insulté mes opposants. Et chez moi, la coutume, c'est sacré !
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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 00:40
Le 21 octobre 2009, Monsieur Goursaud a eu enfin la possibilité de s'exprimer longuement dans les colonnes de l'Hebdo de Charente-Maritime.

La journaliste qui l'interviewait a visiblement été un peu pressée par le temps.

Il a semblé utile de reprendre ici plusieurs chapitres de ce long monologue pour y ajouter quelques précisions, et recueillir par la même occasion quelques avis contradictoires sur les propos tenus par Monsieur Goursaud

La journaliste n'avait malheureusement pas eu le temps de recueillir ces avis avant d'écrire son article.

Ces interviews imaginaires seront donnés au fil des jours.

L'interview (réel) de Bernard Goursaud, "quelque peu courroucé", dans l'Hebdo de Charente Maritime


Le sujet des rapports entre Bernard Goursaud et la CDC du Pays de Matha a été prudemment passé sous silence par la journaliste et par Bernard Goursaud.

On ne peut pas parler de tout en deux pages...





 


L'interview imaginaire

Bernard Goursaud et la CDC du Pays de Matha

La journaliste
: M. Goursaud, lors de mon enquête dans le canton de Matha, à la suite de votre interview, de nombreux élus, maires et habitants du canton m'ont expliqué que votre agressivité envers vos opposants de Brie est d'autant plus vive que votre position personnelle dans la CDC est devenue tout à fait fragile, pour ne pas dire intenable. Beaucoup dénoncent votre comportement caricatural au sein de cette instance. Qu'en pensez-vous ?

Bernard Goursaud : Je suis entouré d'un nombre de plus en plus important de calomniateurs. Je leur ferai renfoncer ces paroles dans la gorge. En réalité ils en veulent à ma commune et la dénigrent en permanence. Ils sont tous jaloux de sa réussite exceptionnelle au sein de ce canton.

La journaliste : Calmez-vous, Monsieur Goursaud. Et expliquez-moi ce qui se passe entre vous et la CDC.

Bernard Goursaud : A la CDC, j'ai des opposants.  Alors, c'est comme dans ma commune, l'opposition à Bernard Goursaud n'y a pas sa place, alors je fais tout ce qui est possible pour la détruire. Et comme c'est la très grande majorité des maires qui me conteste, je détruis la CDC ; enfin, j'essaye.

La journaliste : expliquez-moi comment vous vous y prenez.

Bernard Goursaud : D'abord, j'ai fait délibérer mon conseil municipal pour que la commune de Brie-sous-Matha quitte la CDC. Ma fidèle majorité,  qui sait bien où est l'intérêt de la commune, m'a soutenu dans cette délibération, et je l'en remercie.

Avec le départ de la commune de Brie-sous-Matha, la CDC se serait écroulée d'elle-même. Le sous-préfet, qui est de mèche avec mes opposants, n'a pas voulu et il m'a même menacé d'une action en justice (encore un procédurier notoire, ce sous-préfet). Du coup, la CDC s'est écroulée de rire. J'ai donc finalement bien réussi cette première tentative.

Ensuite, je me mèle des affaires des autres communes. Il n'y a pas de raison que je sois contesté à Brie pour des affaires de carrières et de décharges sauvages, et que ça n'éclabousse pas aussi les autres communes. Ma devise : d'abord chez les autres, avant chez moi.

La journaliste : cela explique peut-être l'agressivité des autres maires envers vous ?

Bernard Goursaud : non, c'est leur jalousie qui les rend méchants envers moi, et en particulier le fait que le Conseil Général m'ait récompensé avec deux vice-présidences, c'est un truc qu'ils n'ont pas supporté.

Enfin, j'ai engagé une action en justice pour faire annuler la décision de la CDC de passer à la TPU (Taxe professionnelle unique). Si ma procédure aboutit, cela aura probablement pour effet d'augmenter les impôts pour les habitants de la CDC.

La journaliste : Vous êtes le fondateur d'une association locale de défense des contribuables. Cette démarche vous semble cohérente ?

Bernard Goursaud : Tout à fait, tout autant que d'être le maire d'une des communes les plus imposées du canton. Ca me permet de montrer combien mon association peut être utile pour les contribuables et cela renforce ma crédibilité auprès d'eux.

La journaliste : Il m'a été rapporté que vous aviez annoncé votre décision de ne plus participer aux assemblées communautaires. Pourquoi ?

Bernard Goursaud : Cest une promesse que je tiens de temps en temps. Je ne vais pas aux réunions lorsque je pense que je vais y être contesté.
C'est comme à Brie-sous-Matha : j'évite le débat, surtout lorsque je risque de rencontrer des oppositions. Les oppositions à Bernard Goursaud, dans ma commune ou à la CDC, n'ont pas leur place.

La journaliste : Et comment expliquez-vous votre démarche aux habitants de Brie-sous-Matha ?

Bernard Goursaud : Je leur explique que la CDC en veut à la commune de Brie, comme je leur explique que Pierre Collenot en veut aussi à la commune.

La journaliste : Et ils vous croient ?

Bernard Goursaud : Ils savent bien que leur Maire leur dit toujours la vérité.

La journaliste : Merci monsieur-le-Maire-qui-dit-toujours-la-vérité.
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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 00:10
Le 21 octobre 2009, Monsieur Goursaud a eu enfin la possibilité de s'exprimer longuement dans les colonnes de l'Hebdo de Charente-Maritime.

La journaliste qui l'interviewait a visiblement été un peu pressée par le temps.

Il a semblé utile de reprendre ici plusieurs chapitres de ce long monologue pour y ajouter quelques précisions, et recueillir par la même occasion quelques avis contradictoires sur les propos tenus par Monsieur Goursaud

La journaliste n'avait malheureusement pas eu le temps de recueillir ces avis avant d'écrire son article.

Ces interviews imaginaires seront donnés au fil des jours.
L'interview (réel) de Bernard Goursaud, "quelque peu courroucé", dans l'Hebdo de Charente Maritime

Bernard Goursaud en a assez. Après d'incessantes attaques émanant d'un de ses administrés et conseiller municipal d'opposition, le maire de Brie-sous-Matha tient à prendre la parole pour s'exprimer sur différents dossiers qui empoisonnent la vie de sa commune et en particulier sur ceux des anciennes carrières et des odeurs malodorantes qui enveloppent le village à l'époque des vendanges. L'édile devrait par ailleurs tenir très prochainement une réunion publique pour faire le point avec les Briellois.


 


L'interview imaginaire

Et si le Maire respectait son Conseil Municipal..., et un minimum de démocratie ?

La journaliste : M. Collenot, que pensez-vous de l'annonce par Bernard Goursaud d'une prochaine réunion publique pour faire le point avec les Briellois ?

Pierre Collenot : Je constate une nouvelle fois que M. Goursaud a une notion très personnelle de la démocratie.

A Brie-sous-Matha, nous avons un conseil municipal démocratiquement élu. Mais depuis qu'il s'y manifeste une  opposition, M. Goursaud fait comme s'il avait décidé de se passer de cette instance.

Lorsqu'on regarde l'historique des décisions du conseil municipal, on constate que beaucoup de ses décisions ne sont pas respectées par le Maire.

Sur les sujets importants concernant les Briellois, et l'utilisation par la commune de l'argent public, le maire refuse systématiquement tout débat : c'est le cas pour les carrières transformées en décharges, la fontaine publique, le respect des eaux du Ru, les décisions de préemption de bâtiments, les gîtes communaux, la salle des fêtes et bien d'autres sujets.

- Absence ou refus du débat
- Compte-rendus et délibérations ne correspondant pas au contenu des séances
- Tentatives de tromperie (pouvoirs annoncés mais manquants)
- Tromperies réelles (délibération publiée ne correspondant pas à la question mise au vote)
- Faux en écritures publiques (création de toutes pièces d'une fausse délibération de conseil municipal).
Le tableau n'est guère brillant

J'enregistre les séances du conseil municipal, et les habitants de Brie qui le veulent peuvent constater, séance après séance, comment le Maire utilise son pouvoir pour empècher l'exercice normal de la démocratie.

Et il voudrait remplacer le peu de débat démocratique qui existe dans ce conseil par une réunion publique où il monologuera, et organisera un "lynchage" public de son opposition devant un parterre qu'il aura choisi ou contraint d'assister.

L'exemple des réunions de conseil consacrées au budget communal, où il fait venir les membres de sa famille, quelques amis complaisants et le personnel communal pour assurer la claque et la prise à partie des opposants, en est une illustration significative.

Autre exemple de déni de démocratie de M. Goursaud : la loi indique que les conseillers municipaux peuvent demander l'inscription de sujets à l'ordre du jour du conseil municipal.  L'absence de réponse du maire dans un délai de deux mois (60 jours) signifie (selon la loi) refus d'inscription et abus de pouvoir.

Le 7 juillet 2009, cinq questions ont été posées au maire, au sujet d'un bâtiment communal et de son utilisation privée, dans le cadre des dispositions du
Code Général de la Propriété des Personnes Publiques (CG3P).

Le maire, au mépris de la loi, refuse de mettre ces questions à l'ordre du jour. Au 26/10, il y avait 110 jours que les questions avaient été posées au maire, sans résultat.

Alors, avant d'organiser des réunions publiques où la démocratie sera probablement bafouée, le Maire ne ferait-il pas mieux de faire fonctionner correctement un conseil municipal régulièrement élu, qui a compétence et délégation des Briellois pour débattre des affaires communales ?

Personnellement, je ne participerai pas à une telle mascarade, pour l'ensemble de ces raisons.

Comme cela se faisait au Moyen-Age dans les jugements par contumace, je n'y serai brûlé qu'en effigie ! Ca me permettra de continuer à m'exprimer.

La journaliste : Merci pour ces commentaires.
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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 10:16
Le 21 octobre 2009, Monsieur Goursaud a eu enfin la possibilité de s'exprimer longuement dans les colonnes de l'Hebdo de Charente-Maritime.

La journaliste qui l'interviewait a visiblement été un peu pressée par le temps.

Il a semblé utile de reprendre ici plusieurs chapitres de ce long monologue pour y ajouter quelques précisions, et recueillir par la même occasion quelques avis contradictoires sur les propos tenus par Monsieur Goursaud

La journaliste n'avait malheureusement pas eu le temps de recueillir ces avis avant d'écrire son article.

Ces interviews imaginaires seront donnés au fil des jours.

L'interview (réel) de Bernard Goursaud, "quelque peu courroucé", dans l'Hebdo de Charente Maritime

Brie-sous-Matha a eu le rare privilège de faire l'objet de trois rapports de la cour des comptes. Rapports, souligne le maire, qui n'ont rien signalé d'anormal sur la gestion et le fonctionnement de la commune.


"Ça fait beaucoup quand même !, sourit-il en expliquant avoir justement fait l'objet de 3 rapports de la Cour des comptes (1 en 2006, 2 en 2007) ; rapports qui n'ont rien noté d'anormal sur la gestion et le fonctionnement de la commune.



 L'interview imaginaire

Les trois rapports de la Chambre régionale des Comptes

Faux en écritures publiques et usage de faux

La journaliste
: pouvez-vous me montrer ces 3 rapports de la Cour des comptes qui ont été un rare privilège pour la commune de Brie-sous-Matha ?


Bernard Goursaud : pourquoi ? vous ne me croyez pas ? Je suis le Maire et je sais de quoi je parle quand je dis que ces rapports sont favorables à la commune.

La journaliste : Si, si, raison de plus pour que j'insiste. Je souhaite les parcourir.

Bernard Goursaud : Puisque vous y tenez, voici les deux rapports de 2007.

La journaliste : Eh bien, je vois que ces deux rapports sont très favorables à la commune. Je cite le premier rapport :

Avis rendu par la Chambre Régionale des Comptes le 11 octobre 2007

PAR CES MOTIFS

1   - DECLARE que la saisine du Préfet du département de la Charente-Maritime est recevable ;

2   - DIT que la somme de 34 012,13 € est une dépense obligatoire ;

3   - CONSTATE que le budget 2007 de la commune de Brie-sous-Matha ne comporte pas les crédits nécessaires au paiement de cette dépense obligatoire ;

4   - MET EN DEMEURE la commune de procéder à l'inscription de ces crédits ;

5   - L'INVITE à transmettre la délibération correspondante à la chambre régionale des comptes dans un délai d'un mois à compter de la date de notification de la présente décision ;

6   - Le présent avis sera notifié au préfet du département de la Charente-Maritime et au maire de Brie-sous-Matha à qui il appartient, en application de l'article L. 16312-19 du code général des collectivités territoriales, d'informer de cet avis le conseil municipal dès sa plus proche réunion.

Bernard Goursaud : vous voyez, c'est un rapport très favorable à la commune. Cela concerne notre refus de payer les dépenses scolaires de la commune au SIVOS Haimps-Sonnac et à la commune de Matha. Le Préfet, la Chambre des comptes et la Cour d'appel administrative de Bordeaux ont tous approuvé notre refus de payer nos dettes. Je le répète, c'est un rapport très favorable à la commune de Brie. Il n'y a que cet énergumène de Collenot qui affirme le contraire avec quelques autres de son acabit à Brie et dans le canton.

La journaliste : Voyons maintenant le second rapport. Ah, mais celui-là est aussi très favorable à la commune. Je cite :

Avis rendu par la Chambre Régionale des Comptes le 13 décembre 2007

VU le courrier du préfet du département de la Charente-Maritime en date du 20 novembre 2007, enregistré à la chambre régionale des comptes de Poitou-Charentes le 26 novembre demandant à la chambre de constater que la commune de Brie-sous-Matha n'a pas inscrit les crédits nécessaires au paiement d'une dépense obligatoire d'un montant de 34 012,13 €;

PAR CES MOTIFS

1  - DEMANDE au préfet du département de la Charente-Maritime d'inscrire d'office au budget de l'exercice 2007 de la commune de Brie-sous Matha une dépense de 34 012,13 € sur le chapitre 65 « autres charges de gestion courante » ;

La journaliste : Si je comprends bien, c'est une véritable volée de bois vert que reçoit la commune dans ce rapport, parce que, malgré le rapport précédent, vous avez persisté dans votre décision de vous comporter comme un mauvais payeur envers plusieurs autres communes du canton.

Bernard Goursaud : Pas du tout. Je persiste à dire que ce rapport de la Chambre des comptes montre que la commune de Brie-sous-Matha est dans une situation tout à fait normale. Pour une commune, c'est une situation normale de gestion et de fonctionnement d'être mauvais payeur envers les communes voisines, et j'entends bien que Brie-sous-Matha demeure dans cette bonne situation qui démontre toute la qualité et la continuité de ma gestion municipale. Renseignez-vous auprès des Maires des communes du canton, vous constaterez sans peine qu'ils approuvent sans réserve. Il n'y a que cet énergumène de Collenot qui y trouve à redire. Comme je l'ai déjà dit dans cet interview ce qu'il dit à ce propos est de la désinformation.

C'est pour cela que je suis très courroucé contre lui.

La journaliste : oui, ça, je l'ai bien compris. Passons maintenant au 3ème rapport de la Chambre des comptes.

Bernard Goursaud : Celui-là, je ne vous le donnerai pas.

La journaliste : Ah, et pourquoi ?

Bernard Goursaud : M. Collenot en a demandé communication, et j'ai refusé de le faire. A la suite de mon refus, ce procédurier notoire a fait une requête devant le Tribunal Administratif de Poitiers pour refus de communication de documents publics et abus de pouvoir. Nous devons donc attendre que la justice se prononce pour que j'accepte de communiquer ce document public. Et comme je ferai probablement appel du jugement, vous me redemanderez ce rapport dans quelques années. Et bien sûr, je pourrai encore refuser de vous le communiquer.

La journaliste : et, selon vous, ce document est favorable à la commune ?

Bernard Goursaud : oui, bien sûr. Je refuse de le communiquer pour une raison que vous comprendrez parfaitement.  A Brie-sous-Matha, l'opposition municipale ne doit pas avoir accès aux documents publics, quelle que soit leur nature, qu'ils soient favorables ou non à ma gestion municipale : c'est la règle dans notre commune et je ne veux pas y déroger. Comme je l'ai déjà dit, il n'y a pas de place à Brie-sous-Matha pour une opposition municipale.

Plainte pour faux et usage de faux

La journaliste
: j'ai appris que vous êtes l'objet d'une plainte pour faux en écritures publiques et usage de faux à propos de cette affaire. Qu'en est-il exactement ?

Bernard Goursaud : Vous voyez, cela confirme que je suis victime d'un véritable complot, d'une opération concertée de désinformation menée par des énergumènes procéduriers. Un maire aussi apprécié que moi ne peut pas être l'objet de tels soupçons.

La journaliste : je vous remercie pour ces explications.
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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 15:32
Le 21 octobre 2009, Monsieur Goursaud a eu enfin la possibilité de s'exprimer longuement dans les colonnes de l'Hebdo de Charente-Maritime.

La journaliste qui l'interviewait a visiblement été un peu pressée par le temps.

Il a semblé utile de reprendre ici plusieurs chapitres de ce long monologue pour y ajouter quelques précisions, et recueillir par la même occasion quelques avis contradictoires sur les propos tenus par Monsieur Goursaud

La journaliste n'avait malheureusement pas eu le temps de recueillir ces avis avant d'écrire son article.

Ces interviews imaginaires seront donnés au fil des jours.

L'interview (réel) de Bernard Goursaud, "quelque peu courroucé", dans l'Hebdo de Charente Maritime


"Et de poursuivre en signalant qu'il avait par ailleurs porté plainte contre M. Collenot et le président d'une autre association écologique l'AIE (Actions informations écologie) pour violences volontaires contre sa personne : "J'ai été volontairement renversé en voiture, précise-t-il. Jusque là je n'ai pas voulu le faire savoir. Cette affaire est toujours en cours d'instruction devant le parquet de Saintes"."




L'interview imaginaire

Le guet-apens dans la carrière de "la Rente"

La journaliste
: Mr Collenot,  Monsieur Goursaud affirme que vous l'auriez  volontairement renversé en voiture. C'est une accusation grave. Quelle est votre version des faits ?


Pierre Collenot : Merci de me donner l'occasion de faire le point sur une rumeur que Mr Goursaud colporte complaisamment depuis des mois. Malgré ce qu'il vous en a dit, vous n'êtes pas la première personne à qui il raconte cette fable. M. Goursaud est un grand conteur de fables.

Les faits sont les suivants : Constatant la situation environnementale catastrophique de la carrière de la Rente, pourtant classée par le Conseil Municipal comme "zone boisée à protéger" dans le PLU, j'avais appelé au secours l'association AIE 17.

Le 29 avril 2008, le président de cette association et moi-même sommes allés consulter le PLU à la mairie de Brie-sous-Matha. Le Maire nous a fait les pires difficultés, en prétextant qu'il craignait que ce document lui soit dérobé. Nous avons cependant pu le consulter sous sa surveillance rapprochée, et y relever quelques informations confirmant que la commune ne faisait pas respecter les règles qu'elle avait elle-même édictées dans le PLU à propos de cette carrière.

Puis, le président d'AIE 17 et moi-même nous nous sommes rendus à "la Rente". La carrière est visible depuis les fenêtres de la Mairie.

Nous avons fait de nombreuses photos : tas de vieux pneus, certains en partie brûlés, bidons pleins d'huile de vidange, de peinture, de l'amiante-ciment, objets divers calcinés, carcasses d'animaux, etc.. Il n'y avait que l'embarras du choix. Une partie des photos prises ce jour-là est visible ici.

Pendant que nous prenions ces photos, M. Goursaud est arrivé seul en voiture. Il a pris des photos de ma voiture stationnée à l'entrée de la carrière, puis il est reparti.

Notre prise de photos terminée, nous sommes remontés en voiture et j'ai fait une marche arrière pour rejoindre le chemin qui mène à la route de Brie-sous-Matha.

Alors que ma voiture venait de rejoindre ce chemin, nous avons vu devant nous arriver le tracteur municipal, avec à son bord les deux cantonniers communaux.

La voiture de M. Goursaud suivait le tracteur.

Il a fait garer le tracteur municipal en travers du chemin (la seule issue), position qui ne nous a laissé aucun  doute sur ses intentions, puis il s'est approché à pied de ma voiture, dont il a ouvert la portière avant droite, là où était assis le président d'AIE 17.

Il a alors vu dans les mains de ce dernier un appareil électronique et s'est alors mis à hurler "les photos, je veux les photos", et il a agrippé cet appareil et tenté de le lui arracher des mains. Il n'y est pas parvenu. Il a alors appelé les deux cantonniers à la rescousse. Ils étaient alors près du tracteur et il les a attendus, la portière de la voiture étant toujours ouverte. Les deux cantonniers ne semblaient guère pressés de se mèler de cette affaire.

Mon passager m'a alors dit "essayons de sortir de là". J'ai mis le contact et enclenché immédiatement une vitesse.

Monsieur Goursaud était alors cramponné à la portière droite, toujours ouverte, par le montant de la fenêtre ouverte.

J'ai accéléré progressivement, et il a dû lâcher prise lorsque la vitesse de la voiture ne lui a plus permis de se maintenir à la hauteur de la portière ouverte.

Ensuite, nous avons eu beaucoup de chance car, sans enliser ma voiture dans le fossé qui borde ce chemin, j'ai réussi à la faufiler entre le tracteur qui barrait le chemin et la voiture de M. Goursaud.

Je ne sais pas comment M. Goursaud a terminé sa course, car j'étais concentré sur ma manoeuvre, mais, une chose est sûre, il ne s'est jamais trouvé sur ma route. Il était alors derrière la voiture depuis qu'il avait lâché le montant de la portière avant droite.

Nous sommes rentrés à Brie-sous-Matha.

Ensuite nous sommes allés à la Gendarmerie de Matha, où le président d'AIE 17 a déposé une plainte pour infraction aux lois sur l'environnement, à cause des dépôts sauvages dans la carrière. Nous n'avons pas jugé utile de porter plainte pour ce "guet-apens municipal".

M. Goursaud a effectivement porté plainte, en nous accusant de coups et blessures volontaires. Je n'en suis pas surpris.

Ce genre de méthode est un classique des actions menées çà et là par les "gros bras" contre ceux qui défendent l'environnement.

Il est vrai aussi que les photos prises ce jour-là dans la carrière de "la Rente" constituent une preuve accablante de la "délinquance municipale" commise dans ce lieu. Je comprend parfaitement que M. Goursaud ait joué gros pour tenter de faire disparaître ces preuves.

La journaliste : je vous remercie d'avoir bien voulu m'exposer votre version des faits. Ces précisions intéresseront certainement nos lecteurs.

La journaliste : Alors, Monsieur Goursaud, que pensez-vous de cette version ?

Monsieur Goursaud : Ce ne sont que des mensonges
. Je suis le Maire, et ma parole ne peut pas être mise en doute.

La journaliste : Je l'avais bien compris.
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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 23:28
Le 21 octobre 2009, Monsieur Goursaud a eu enfin la possibilité de s'exprimer longuement dans les colonnes de l'Hebdo de Charente-Maritime.

La journaliste qui l'interviewait a visiblement été un peu pressée par le temps.

Il a semblé utile de reprendre ici plusieurs chapitres de ce long monologue pour y ajouter quelques précisions, et recueillir par la même occasion quelques avis contradictoires sur les propos tenus par Monsieur Goursaud

La journaliste n'avait malheureusement pas eu le temps de recueillir ces avis avant d'écrire son article.

Ces interviews imaginaires seront donnés au fil des jours.

L'interview (réel) de Bernard Goursaud, "quelque peu courroucé", dans l'Hebdo de Charente Maritime

"A part lui (Pierre Collenot), personne ne vient faire de réclamation à la Mairie !", souligne-t-il montrant une étagère d'armoire à demi-pleine de dossiers : "tout ça, c'est lui ! Depuis le mois d'août, on a même été obligé d'embaucher une personne de plus qui, à raison de 24 par semaine, vient traiter ses interventions tous azimuts ; la secrétaire ne pouvait plus être partout, sur le quotidien et sur les dossiers qui ont fait l'objet de harcèlement permanent, car si on ne répond pas, systématiquement on a une plainte ou un recours"

L'interview imaginaire

Les documents publics interdits aux opposants.

La journaliste
: "pouvez-vous me faire voir le contenu de ces dossiers ?"


Bernard Goursaud : "Pourquoi ? Mettez-vous en doute ce que je vous dis ? Je suis le Maire, vous savez, et je dis forcément la vérité"

La journaliste : "Si, si, j'insiste pour voir le contenu de ces dossiers. Vous savez, nous les journalistes, on nous a appris à vérifier ce qu'on nous dit, c'est le B-A BA de ce métier"

Bernard Goursaud : "Puisque vous y tenez, regardez"

La journaliste, après avoir parcouru rapidement les dossiers : "Ahh, mais si je comprends bien, depuis le 28 mars 2008, vous avez interdit l'accès de Pierre Collenot à tous les documents publics de la commune, registres des délibérations, PLU, registre des permis de construire. Je comprends qu'il ait rué dans les brancards. Mais pourquoi lui avez-vous interdit cet accès ? Comme conseiller municipal, ça ne doit pas être facile pour lui d'exercer son mandat !"

Bernard Goursaud : "Je crois qu'il avait découvert ce jour-là quelque chose que je ne veux pas faire connaître aux Briellois. Alors il ne me restait plus que cette solution pour l'empécher d'aller plus avant dans ses découvertes.
Et je veux justement rendre impossible l'exercice de son mandat : les conseillers d'opposition n'ont pas leur place à Brie-sous-Matha."

La journaliste : "En réalité, ce qui remplit ces dossiers, ce ne sont pas, comme vous le disiez, les demandes de Pierre Collenot, mais les mémoires de vos avocats qui essayent de justifier vos refus successifs de lui fournir les quelques documents publics demandés, c'est à dire une quinzaine de feuilles environ.

J'ai vu aussi qu'il n'est pas le seul à avoir engagé des recours contre la commune devant le Tribunal Administratif : il y en a d'autres, pour des motifs analogues de refus de communication de documents publics."

Bernard Goursaud : Je suis le Maire : écrivez ce que je vous ai demandé d'écrire, ou je vais être très courroucé contre vous !
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