La journaliste qui l'interviewait a visiblement été un peu pressée par le temps.
Il a semblé utile de reprendre ici plusieurs chapitres de ce long monologue pour y ajouter quelques précisions, et recueillir par la même occasion quelques avis contradictoires sur les propos tenus par Monsieur Goursaud
La journaliste n'avait malheureusement pas eu le temps de recueillir ces avis avant d'écrire son article.
Ces interviews imaginaires seront donnés au fil des jours.
L'interview (réel) de Bernard Goursaud, "quelque peu courroucé", dans l'Hebdo de Charente Maritime Et concernant la faillite de la municipalité ? « On n'a pas bougé les taux de fiscalité de la commune depuis 1990, les bases ont augmenté bien entendu comme ça se passe partout mais pas les taux.
Quand Jimmy Cricket parle à un sourd
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L'interview imaginaire
Et si on parlait de la fiscalité locale
?
La journaliste : Vous avez déclaré dans l'Hebdo que vous n'avez pas bougé les taux de fiscalité locale à Brie-sous-Matha depuis 1990. Certains de vos administrés m'ont expliqué que cette affirmation tant de fois répétée dans vos discours et vos écrits cache un vrai mensonge. Bernard Goursaud : Ce sont des gens qui m'en veulent qui disent cela, entraînés par ce c..., pardon, cet énergumène de Collenot. La journaliste : D'après ce que j'ai compris, cela se disait déjà bien avant qu'il vienne habiter à Brie. Bernard Goursaud : Expliquez-moi. Je ne comprends pas d'où ça peut venir, et d'ailleurs, c'est impossible. J'étais le Maire pendant cette période. Depuis 1996 : un racket fiscal sur les habitants de Brie-sous-Matha. La journaliste : C'est quelque chose de très simple. En 1995, la compétence "Ordures Ménagères" a été déléguée par les communes à la Communauté de Communes. Par la même occasion, la perception de la taxe "ordures ménagères" a été transférée des impôts communaux au budget de la CDC. En 1996, les impôts locaux auraient dû baisser à Brie de la valeur de la taxe "Ordures ménagères" puisqu'elle était désormais perçue directement auprès des ménages par la CDC. Mais vous n'avez pas baissé les taux des taxes locales à cette occasion, et le résultat n'est pas du tout ce que vous affirmez, car depuis cette année-là les Briellois paient deux fois la taxe "ordures ménagères". Une fois à la commune, qui a ainsi augmenté sa pression fiscale du montant de la taxe, et une autre fois à la CDC. Bernard Goursaud : Les Briellois n'y ont vu que du feu, et moi ça me permet de continuer à leur affirmer que les impôts locaux n'ont pas augmenté, même s'ils paient deux fois cette taxe. Et puis, tout cela c'est de la faute de la CDC. Ils n'avaient qu'à pas accepter ce transfert de compétences. D'ailleurs tous les ennuis que connaît ma commune viennent de la CDC. Je les hais. Depuis 1996 : chaque année, de 70 à 150 euros d'impôts supplémentaires par famille brielloise, par décision municipale. La journaliste : Ainsi grâce à vous, chaque famille de Brie paie depuis 1996 entre 70 et 150 euros de plus d'impôt par an. Et vous avez le culot de vous en glorifier. Vous avez une notion très étonnante de la défense du contribuable Mais parlons aussi des taux de la fiscalité locale. Vous battez des records à Brie-sous-Matha. Bernard Goursaud : Si vous vous basez sur les chiffres du Ministère des Finances pour me dire ça, je vous arrête tout net : comme je l'ai déjà dit à de nombreuses reprises, les tableaux publiés par ce ministère sont pleins d'erreurs, et mes détracteurs, comme ce c..., pardon cet énergumène de Collenot, en profitent outrageusement pour me dénigrer. Mais, vrais ou faux, ces chiffres montrent combien est utile l'Association de Défense des Contribuables que j'ai créée en 2008 pendant ma campagne des cantonales. Dans les communes qui ont des impôts excessifs, il faut que les contribuables réagissent, et je suis à l'évidence leur porte-parole le plus qualifié. Et je vais vous dire une chose : lorsque je suis attaqué, je me défends en montrant ce qui se passe chez les autres. C'est ma devise : "d'abord chez les autres, avant chez moi". Alors, regardez le tableau des taxes 2008 (ci-dessous). Vous verrez que la commune de Brie-sous-Matha n'est pas seule sur le podium. Alors que ceux qui me critiquent balayent d'abord devant leur porte, et regardent bien quels sont mes challengers en fiscalité locale dans le canton de Matha. Je n'en dirai pas plus, mais je me comprends. La journaliste : C'est important de se comprendre quand on monologue. Bernard Goursaud : Mais regardez notre classement en "Foncier non bâti." Il n'y a rien à redire, pour cette taxe ? La journaliste : Rappelez-moi quelle était votre activité professionnelle. Bernard Goursaud : Vous commencez sérieusement à me courroucer avec vos questions !!! Vous êtes de mèche avec ce c... de Collenot. La journaliste : Merci pour ces explications. |
Prochainement... |
un nouvel interview imaginaire |
Taux 2008 des 4 taxes locales - Source : Ministère des Finances