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  • : Le blog de Pierre Collenot, citoyen de Brie-sous-Matha
  • : Réflexions d'un citoyen sur sa commune en Charente-Maritime.
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« La démocratie ne consiste pas à mettre épisodiquement son bulletin dans l’urne, à déléguer les pouvoirs à un ou plusieurs élus, puis se désintéresser, s’abstenir, se taire, pendant cinq ou sept ans. (...) La démocratie n’est efficace que si elle existe partout en tout temps. Le citoyen est un homme qui ne laisse pas aux autres le soin de décider de son sort commun. Il n’y a pas de démocratie si le peuple n’est pas composé de véritables citoyens, agissant constamment en tant que tels. »

Pierre Mendès-France - La république moderne.


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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 09:50

prefet_qui_en_a.jpgC'est assez rare pour qu'on en parle, un Préfet qui ne mâche pas ses mots à un Maire qui dérape !

Rassurez-vous, ça ne se passe pas en Charente-Maritime. Ici, le Préfet semble très peu concerné par les dérapages répétés du Maire de Brie-sous-Matha, depuis longtemps hors-la-loi. Avec la bénédiction tacite d'une l'admnistration plus soucieuse de sa tranquillité que de faire respecter les lois basiques qui règlent le fonctionnement des collectivités et les mots "Liberté, Egalité, Fraternité" plus inscrits sur les frontons que dans les actes quotidiens de notre petite collectivité.

 

« Les habitants ... vous ont élus(1) pour gérer leur commune dans le respect de la loi et dans un esprit de dialo­gue, de concertation et de respect réciproque. Je vous demande ins­tamment de prendre vos respon­sabilités afin de mettre un terme à cette situation indigne. »

Un Préfet qui en a, dirait-on trivialement. Voilà des propos qu'on aimerait pouvoir lire dans les écrits de notre administration départementale de Charente-Maritime, là où cela se justifie, dans l'intérêt public.

  Merci au lecteur de ce blog qui a eu l'amabilité de me transmettre cette coupure de presse datée du 19 juillet 2010. C'est toujours utile de savoir et de faire savoir que les citoyens qui réagissent à des comportements inacceptables ne sont pas seuls au monde.

 

Dans l'Est-Eclair, journal local du Pays de Chaource (Aube), avec le Maire de Prusy, le Préfet n'en fait pas tout un fromage, dans une situation qui n'est guère différente de celle que nous connaissons à Brie, à quelques détails près :

Prusy : les trois irréductibles sortent de l'ombre 
Après un an de procédures en cascade, l'équipe des fortes têtes a décidé de dénoncer les « ma­nœuvres du maire ».

 

Bienvenue à Prusy. Une centaine d'âmes pour l'un des villages les plus reculés du département, à deux pas de l'Yonne, entre Chaource et Tonnerre. Lors des dernières élections, Jean-Louis Millard prend les rê­nes de la commune avec la béné­diction de tous. Puis les premiers heurts viennent ternir l'am­biance. Trois conseillers jouent les trouble-fête : Patrick Martin, Jean-Jérôme Maltaire et Reynald André. Et le maire va tenter l'im­possible pour les faire disparaître du paysage. Jusqu'à jouer la dis­solution. Balayées les divergen­ces d'opinion, les trois con­seillers municipaux pointent du doigt certaines irrégularités. Morceaux choisis.

10 août 2009. Le maire décide de la destitution de son premier ad­joint. Patrick Martin aurait pé­ché lors de la présentation du compte administratif. Pourtant ce jour-là, personne ne s'oppose à la « prestation » du délégué aux finances. Le compte-rendu de séance sera même validé par tous ceux qui, quelques semaines plus tard, accepteront sa destitu­tion sans sourciller. Une procé­dure est en cours devant le tribu­nal administratif.

5 février 2010. Jean-Jérôme Mal­taire est entendu par les gendar­mes tout comme Patrick Martin et Reynald André. Dans une sombre affaire de coupon-ré­ponse qui s'apparente à une ca­bale, le maire porte plainte con­tre les trois conseillers. Devant le peu d'éléments au dossier, la plainte est classée sans suite par le parquet le 29 avril dernier. Tout comme le procureur clas­sera sans suite une affaire de dif­famation qui implique Patrick Martin. 

4 mars 2010. Réunion du conseil municipal. Dans les différents points à l'ordre du jour figure la tenue du bureau de vote en vue des élections des 14 et 21 mars. Une première ébauche, réalisée le soir même, précise le nom de ceux qui tiendront le bureau. Il y aura le maire, Valérie Patrois, Ré­gis Lorcet, Rodolph Millard, Fa­bien Millard, Jean-Jacques Bros-solette, Jean-Marie Charney et Lucien Cottey. Dans le compte-rendu final signé par Rodolph Millard (secrétaire de séance...) et Jean-Louis Millard (maire...), les noms de Jean-Jérôme Mal­taire et Patrick Martin font leur apparition comme par enchante­ment dans un tableau récapitula­tif. Les mêmes noms seront men­tionnés sur la délibération transmise à la préfecture. Un faux puisque les membres du conseil n'ont rien voté. Et plu­sieurs attestations le confirment, notamment celle d'un adjoint ad­ministratif : « La composition du bureau de vote n'a pas été évo­quée lors de la réunion du con­seil et bien que l'ayant fait re­marquer à M. Millard Jean-Louis, celui-ci l'a cepen­dant fait figurer ainsi que dans l'extrait de délibération sur le­quel je n'ai pas rempli les nom­bres « pour », « contre » ou « abstention » en raison du fait que cela n'avait pas été voté ». Qu'importent ces petites ma­nœuvres entre amis, le maire de­mande la démission d'office des conseillers Maltaire, Martin et André devant le tribunal admi­nistratif au motif qu'ils auraient refusé de tenir le fameux bureau. Et tout ceci, « sans produire de délibération l'autorisant à agir en justice au nom du conseil ».

La requête sera rejetée quelques semaines plus tard. Le maire a fait appel devant la cour admi­nistrative d'appel de Nancy.

2 juin 2010. Le préfet entre dans la danse. « Les habitants de Prusy vous ont élus(1) pour gérer leur commune dans le respect de la loi et dans un esprit de dialo­gue, de concertation et de respect réciproque. Je vous demande ins­tamment de prendre vos respon­sabilités afin de mettre un terme à cette situation indigne. » Qu'importe les rappels à l'ordre. Malgré les différentes sollicita­tions du représentant de l'État, le vote du compte administratif de l'exercice 2009 n'a pas eu lieu. Le conseil devrait être dissout avec la bénédiction du maire. Pour l'heure, Jean-Louis Millard s'oppose à la moindre interview. « Je ne saurais pas trop quoi vous dire, je préfère attendre. » Il répondra peut-être à une ques­tion. Les administrés sont-ils d'accord pour payer ?
Céline TILLIER

 

(1) Note du blogueur : Il s'agit très certainement d'une erreur du (ou de la) copiste. Un Préfet ne se serait certainement pas laissé aller à commettre une faute d'accord aussi incompatible avec sa fonction.

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commentaires

F
<br /> <br /> trois "irréductibles" qui empèchent une commune d'avancer. les habitants n'en ont rien à foutre de leur petites blessures égocentriques et querelles de personnes inutiles. s'ils veulent pas<br /> bosser pour le bien de tous , ben qu'ils se cassent<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Votre préfet semble avoir un avis plus éclairé que le vôtre.<br /> <br /> <br /> <br />